Le Forum de dialogue libyen, parrainé par les Nations Unies, se tient à Tunis

Le Forum de dialogue libyen, parrainé par les Nations Unies, a été lancé lundi sous le slogan «La Libye d’abord», avec la participation de 75 représentants des parties libyennes.
Le Président tunisien et le cheffe par intérim de la Mission des Nations Unies, Stephanie Williams, a supervisé le lancement du Dialogue libyen, et des diplomates arabes et étrangers étaient également présents.

Lors de la séance inaugurale, tenue en présence de Stéphanie Williams, Cheffe par intérim de la MANUL, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité de la Libye. “Il n’est pas question de diviser la Libye”, a-t-il insisté.

Le président de la République Kaïs Saïed a plaidé pour une échéance claire en vue de la tenue des élections en Libye permettant de hâter la reconstruction de ce pays frère.
Pour lui, “Il n’est pas question de diviser la Libye ou de mettre, le peuple libyen sous tutelle, quelle qu’en soit sa nature”.

Saied a souligné que la Tunisie est fière d’accueillir ce dialogue, qui se tient sous l’égide de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL). “Ce dialogue sera le prélude d’une nouvelle légitimité issue, exclusivement, de la volonté du peuple libyen”.

Dimanche, la cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Stephanie Williams a espéré que les résultats de la conférence de Berlin sur la Libye, ainsi que d’autres accords produits par les autres pistes de dialogue, dont celle de Bouznika, « doivent constituer le cadre général du dialogue politique libyen prévu à Tunis ».

Lors d’une conférence de presse à Tunis, elle a affirmé avoir remarqué « une réelle volonté de la part de chacun afin de faire des concessions dans l’intérêt suprême de la Libye pour ainsi résoudre la crise actuelle ».

La responsable onusienne a ajouté qu’elle cherchait à lancer un dialogue politique libyo-libyen afin de parvenir à la réconciliation nationale entre tous les rivaux libyens.

Devant ce premier obstacle, des voix à l’intérieur du Forum se demandent déjà si cette conférence n’est pas vouée à déboucher sur des « accords de Skhirat bis ». Signé en décembre 2015, ce texte avait accouché de l’actuel Gouvernement d’union national de Tripoli désigné par les Nations unies qui n’a jamais réussi à réunir l’est et l’ouest du pays.

par: Arab Observer

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