Le gouvernement français accuse la Fraternité d’essayer de détruire l’État

Un porte-parole du gouvernement français,Gabriel Attal a déclaré que le danger pour la République française porte le nom d ‘«islam politique», annonçant la dissolution d’une association proche de la Fraternité, la fermeture d’une association, une mosquée et la déportation d’extrémistes.

Le gouvernement français a accusé les forces de l’islam politique de tenter de détruire les valeurs de la République française et a annoncé qu’il renforcerait la confrontation avec les courants extrémistes et fermerait les écoles et les associations qui soutiennent l’extrémisme.

« Nous avons décidé de dissoudre le collectif Cheikh Yassine, , compte tenu de son lien avec l’attaque de vendredi dernier, et parce qu’il est basé sur une idéologie hostile aux valeurs de la République et répandant la haine », a déclaré Atal. Nous avons également décidé de fermer une mosquée cette semaine et d’expulser les militants extrémistes résidant illégalement en France.

Le ministre de l’Éducation nationale a dénoncé “l’islamo-gauchisme” qui “fait des ravages à l’université”, prenant notamment pour cibles le syndicat étudiant UNEF et la France Insoumise.

“Notre société a été beaucoup trop perméable à des courants de pensée”, a notamment lancé Jean-Michel Blanquer, au lendemain de l’hommage national au professeur Samuel Paty, poursuivant: “Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages, il fait des ravages à l’université.”

Le ministre de l’Éducation nationale estime que certaines de ces organisations “favorisent” une idéologie menant au terrorisme. “Il fait des ravages quand l’UNEF cède à ce type de chose, il fait des ravages quand dans les rangs de la France Insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mène au pire”, a-t-il expliqué.

Avant le gouvernement, nombreux sont les responsables politiques à avoir dénoncé les supposés atermoiements de Jean-Luc Mélenchon à lutter contre l’islamisme radical, prenant notamment comme exemple la présence de plusieurs Insoumis à une marche, polémique, contre l’islamophobie.

L’ancien Premier ministre Manuel Valls, de retour en France depuis quelques jours, estimait dimanche, depuis la place de la République à Paris, où avait lieu un hommage populaire à l’enseignant décapité, que le député des Bouches-du-Rhône “a une très grande responsabilité dans tout ce qui s’est passé, dans tout le rapport de la gauche avec la lutte contre l’islamisme.”

Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal -ancien secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale- estimait, la veille, dans une interview au Parisien que la France insoumise est “le parti de la complaisance, de la laïcité honteuse et des valeurs républicaines à géométrie variable.”

par: Arab Observer

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