Le gouverneur de la banque centrale libyenne fuit par crainte de sa vie

Le Financial Times a rapporté, vendredi 30 août 2024, que le gouverneur de la Banque centrale libyenne, Seddik El Kabir, a déclaré que lui et d’autres hauts fonctionnaires de la banque avaient été contraints de quitter le pays pour protéger leurs vies contre d’éventuelles attaques de la part d’un groupe armé.

Les milices menacent et terrifient les employés de banque et enlèvent parfois leurs enfants et leurs proches pour les forcer à aller travailler, a déclaré M. Kabir au journal par téléphone. Il a également déclaré que les tentatives du Premier ministre intérimaire Abdelhamid Dbeibah de le remplacer étaient illégales et contrevenaient aux accords négociés avec les Nations unies sur le contrôle de la banque centrale.

Il a également précisé que les tentatives du Premier ministre par intérim, Abdel Hamid Dbeibah, de le remplacer étaient illégales et en contradiction avec les accords négociés par les Nations Unies concernant le contrôle de la Banque centrale.

La crise de contrôle de la Banque centrale libyenne menace de plonger le pays dans un nouveau niveau d’instabilité. La Libye, un important producteur de pétrole, est divisée entre factions de l’est et de l’ouest, soutenues respectivement par la Turquie et la Russie.

La crise concernant le contrôle de la Banque centrale de Libye crée un nouvel élément d’instabilité dans ce pays, grand producteur de pétrole, divisé entre les factions de l’Est et de l’Ouest qui ont reçu respectivement le soutien de la Turquie et de la Russie.

La mission de soutien des Nations unies en Libye a demandé en début de semaine la suspension des décisions unilatérales, la levée de la force majeure sur les champs pétroliers, l’arrêt de l’escalade et du recours à la force, ainsi que la protection des employés de la banque centrale.

 

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