Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu égypto-qatarie
Le groupe islamiste du Hamas déclare avoir accepté une proposition de cessez-le-feu égypto-qatarie visant à mettre fin à la guerre, mais des sources indiquent que le plan ne correspondrait pas au cadre souhaité par Israël.
Le mouvement Hamas a déclaré lundi, que le chef de son bureau politique, Ismail Haniyeh, avait informé le Qatar et l’Égypte de l’approbation de la proposition des deux pays médiateurs concernant un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, par le mouvement de la Résistance palestinienne.
Le Hamas a publié un communiqué lundi indiquant que son chef suprême, Ismail Haniyeh, avait annoncé la nouvelle lors d’un appel téléphonique avec le premier ministre du Qatar et le ministre égyptien des renseignements. Ces deux pays du Moyen-Orient servent de médiateurs depuis des mois dans les pourparlers entre Israël et le Hamas.
La nouvelle de l’annonce du Hamas a provoqué des manifestations de joie dans les rues de Rafah.
L’annonce est intervenue quelques heures après qu’Israël a ordonné aux Palestiniens de commencer à évacuer la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, en prévision d’une opération militaire israélienne. Israël affirme que Rafah est le dernier bastion du Hamas.
Selon un responsable familier avec la pensée israélienne, cette proposition de cessez-le-feu approuvée par le Hamas « n’est pas le cadre proposé par Israël ».
Selon cette même source citée par AP, l’accord est encore loin d’être conclu.
Le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré quant à lui lundi soir que toutes les propositions concernant les négociations visant à libérer les otages à Gaza sont examinées avec sérieux, et que, parallèlement, elle continue d’opérer dans le territoire gouverné par le Hamas.
Les détails de la proposition n’ont pas été publiés immédiatement. Mais ces derniers jours, des responsables égyptiens et du Hamas ont déclaré que le cessez-le-feu se déroulerait en plusieurs étapes, au cours desquelles le Hamas libérerait les otages qu’il détient en échange du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza.