Le Hamas accepte une proposition égyptienne pour la gouvernance de la bande de Gaza

Le Hamas, a accepté une proposition égyptienne concernant la création d’un comité pour la gouvernance de la bande de Gaza selon des mécanismes nationaux inclusifs, selon un communiqué diffusé sur la chaîne telegram du mouvement palestinien.

Le communiqué du Hamas diffusé jeudi 5 décembre a annoncé la fin d’un round de rencontres au Caire avec une délégation du Fatah (mouvement du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, basé en Cisjordanie occupée) atour de la création d’un comité pour la gestion de Gaza.

Le Hamas a approuvé la proposition soumise par les frères égyptiens concernant la formation d’un comité de soutien inclusif, a cité le mouvement dans son communiqué.

Il fait référence à un consensus national visant à mettre fin aux divisions inter-palestiniennes et à réaliser l’unité nationale.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé lundi que des délégations des deux mouvements s’étaient réunies au Caire pour parvenir à une entente mutuelle sur la gestion de la bande de Gaza une fois la guerre terminée.

Selon l’AFP, le comité en question devrait être formé de dix à quinze personnalités non affiliées à l’un ou l’autre mouvement, il aurait autorité sur toutes les affaires relatives à l’aide humanitaire, l’éducation, la santé, l’économie et la reconstruction, en coordination avec le gouvernement de l’Autorité à Ramallah.

Le comité serait également chargé d’administrer la partie palestinienne du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Egypte, seule porte du petit territoire sur un pays autre qu’Israël.

Le Fatah, fondé en 1958, gouverne la Cisjordanie occupée alors que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007.

Les deux groupes ont des idéologies différentes et des points de vue divergents sur la reconnaissance d’Israël et la solution des deux Etats.

Leurs discussions surviennent alors que la guerre israélienne contre Gaza, qui dure depuis 14 mois, a fait plus que 44 000 morts dont la plupart sont des civils, des enfants et des femmes.

Le blocus imposé sur ce territoire par Israël met des centaines de milliers de Palestiniens face au spectre de la famine.

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