Le Hezbollah cible une base militaire près de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv
Le Hezbollah libanais a dit avoir tiré mercredi des missiles sur une base militaire israélienne près de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, première annonce de ce type depuis qu’il est entré en guerre ouverte avec Israël fin septembre.
Dans un communiqué, le mouvement islamiste pro-iranien a indiqué avoir visé la base militaire de « Tzrifin », située près de l’aéroport Ben Gourion, au sud de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, avec une salve de missiles.
La Résistance a précisé: A 12h00 et dans le cadre de la série d’opérations Khaybar, et avec l’appel : Allégeance à toi Nasrallah, les combattants de la Résistance Islamique ont visé la base Tsarvin (qui comprend des écoles de formation militaire) près de l’aéroport Ben Gourion, au sud de Tel Aviv, avec un barrage de missiles spécifiques.
Environ 120 projectiles tirés mercredi par le Hezbollah depuis le Liban ont franchi la frontière vers le territoire israélien, a annoncé l’armée israélienne sans dire combien s’étaient abattus dans le pays ni combien avaient été interceptés.
Le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré, mercredi 6 novembre, avoir des dizaines de milliers de combattants prêts à affronter l’armée israélienne et averti qu’aucun endroit en Israël n’était à l’abri des missiles et drones du mouvement pro-iranien.
Nous avons des dizaines de milliers de combattants de la résistance entraînés qui peuvent affronter et tenir bon face à Israël, a assuré cheikh Naïm Qassem, dans ce discours marquant les 40 jours depuis l’assassinat de Nasrallah.
Des frappes israéliennes ont visé mercredi après-midi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement chiite libanais, peu après un ordre d’évacuation de l’armée israélienne, selon des images de l’AFPTV.
Les frappes ont été entendues dans la capitale, peu après la diffusion du discours préenregistré de Naïm Qassem, alors que des colonnes de fumée noires s’élevaient des secteurs touchés.
L’armée israélienne avait auparavant lancé aux habitants de deux secteurs de la banlieue sud un appel à les évacuer, affirmant qu’ils se trouvaient à proximité des installations et des intérêts du Hezbollah.