Le match entre l’Allemagne et l’Argentine s’est terminé par un match nul (2-2)

Même privées de leurs cadres et sans Lionel Messi, suspendu, l’Allemagne et l’Argentine se sont livrées un duel plaisant , conclu par un partage (2-2) à Dortmund.

La Mannschaft a dominé la première période, marquant par Serge Gnabry (15′) et Kai Havertz (22′). L’Albiceleste a retrouvé son football après la pause et arraché le partage par Lucas Alario (66′) et Lucas Ocampos (85′).
Pour cette affiche qui fut trois fois celle de la finale de Coupe du Monde, les deux équipes étaient décimées par les blessures ou les maladies.
Joachim Löw, le sélectionneur allemand, devait se passer d’une douzaine de ses cadres habituels, dont les attaquants Leroy Sané et Timo Werner ou le milieu Toni Kroos.
Son homologue Lionel Scaloni, privé lui aussi de plusieurs cadres, avait positivé : « Pour certains c’est un match important qui nous permettra de voir s’ils peuvent jouer à ce niveau. Ce n’est pas tous les jours qu’on joue l’Allemagne sur son terrain. »
La jeune garde de Joachim Löw, entrée timidement dans le match, a rapidement bousculé une Argentine peu inspirée et bien lente en défense. Lukas Klostermann dans le couloir droit, et son compère Serge Gnabry, ont régulièrement pris de vitesse ou mis hors de position les défenseurs de l’Albiceleste, souvent réduits à faire des fautes (cartons jaunes pour Otamendi et de Paul).
Le ton est soudain monté à la 14ème minute, lorsque Julian Brandt a obligé Augustin Marchesin à une première parade spectaculaire. Dans la minute suivante, Angel Correa a perdu un ballon au milieu de terrain, Klostermann a débordé à droite et servi Gnabry, qui s’est débrouillé pour pousser la balle au fond au milieu de quatre Argentins (15′ 1-0).
Sept minutes plus tard, le même Gnabry a centré de la droite quasiment sans opposition et servi le grand espoir Havertz, qui a laissé sur place son garde du corps pour aller marquer le deuxième but (22′ 2-0).
Au retour des vestiaires, les Argentins ont resserré les rangs derrière, mais ont eu beaucoup de mal à se montrer dangereux en attaque. Avec ses deux buts d’avance, l’Allemagne semblait contrôler le match, mais c’est l’Argentine qui a trouvé l’ouverture.
Marcos Acuna a centré en profondeur pour Lucas Alario, entré à l’heure de jeu, qui a trompé Ter Stegen d’une tête puissante (66′ 2-1).
La fin de partie a été beaucoup plus équilibrée, et l’Argentine a terminé à cent à l’heure, notamment sous l’impulsion d’un Alario très incisif, qui connaissait le stade pour évoluer en Bundesliga, à Leverkusen.
Löw, dans les 20 dernières minutes, a pris quelques risques dans ses remplacements, et l’Allemagne a fini le match avec quatre débutants sur la pelouse.
Les Argentins, eux, n’étaient pas venus pour perdre, et c’est l’ancien attaquant marseillais aujourd’hui sévillan, Lucas Ocampos, servi par l’intenable Alario, qui a arraché l’égalisation à la 85ème minute (2-2) et inscrit son premier but en sélection. Les Argentins ont célébré le but comme s’il s’agissait d’un match du Mondial !

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