Le ministère russe de la Défense annonce le contrôle de la ville d’Umanske dans l’est de l’Ukraine
Le ministère russe de la Défense a annoncé, dimanche, que ses forces ont pris le contrôle de la ville d’Umanske, dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le ministère, évoquant les dernières opérations militaires de l’armée russe en Ukraine et leur évolution.
Les unités du groupe de troupes Centre ont réussi à libérer le village d’Oumanskoïe, affirme un communiqué. Peuplée par moins de 180 habitants avant le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, Oumanské se situe à environ 25 km au nord-ouest de Donetsk, grande ville régionale sous contrôle russe.
La même source souligné que deux avions de guerre MiG-29 et 50 drones de l’armée ukrainienne ont été abattus.
Le communiqué a précisé que les forces russes continuent d’avancer sur la ligne de front en Ukraine, ajoutant que les troupes ont réussi à contrôler la ville d’Umanske, dans la région de Donetsk grâce au succès des opérations militaires.
Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part de l’Ukraine à ce sujet.
Pour rappel, le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué de multiples réactions à l’échelle internationale notamment de l’Union européenne et des Etats-Unis, ainsi que l’imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l’endroit de Moscou.
La Russie affirme être intervenue pour protéger les populations russophones majoritaires dans les régions séparatistes du Donbass, notamment celles de Donetsk et de Lougansk qui souhaitaient obtenir leur indépendance de l’Ukraine et qui ont fini par être annexées par la Russie suite à deux référendums tenus en septembre 2022 dans ces territoires.
La Russie pose, par ailleurs, comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l’Ukraine à ses plans d’adhésion à des entités et alliances militaires, dont l’Otan, et l’adoption d’un statut de neutralité totale, ce que Kiev considère comme étant une ingérence dans sa souveraineté.