Le monde condamne l’agression turque contre la Syrie
En avertissant qu’aucun financement de la part de l’Union européenne ne serait accordé pour «la création d’une zone de sécurité», le président de la commission européenne a exigé que la Turquie cesse son offensive dans le nord-est de la Syrie, lancée le 9 octobre.
Réagissant au lancement de l’opération turque dans le nord-est de la Syrie, Jean-Claude Juncker a exigé du Président Erdogan de mettre la fin à son offensive sous peine de se voir couper le financement de la part de l’Union européenne.
rangères et des Expatriés a condamné l’agression turque contre les territoires syriens, insistant sur l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Dans un communiqué, le ministère a appelé le régime turque à reconsidérer son agression et à œuvrer avec les pays concernés pour le rétablissement de la stabilité en Syrie et l’application des résolutions internationales y relatives.
Le président de la Commission européenne, John Claude Younker, a appelé le régime turc à arrêter son agression contre la Syrie.Le ministère libanais des Affaires ét
Younker a indiqué devant le Parlement européen aujourd’hui : « J’appelle la Turquie et les autres acteurs à faire preuve de retenue et à condamner les complots du régime turc visant à établir une “zone sûre” au nord de la Syrie. “Si les plans de la Turquie incluent la création de la soi-disant «zone sûre », elle ne devrait pas s’attendre à ce que l’UE verse une somme d’argent à cet égard», a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a fermement condamné aujourd’hui l’agression turque contre les territoires syriens, qui déstabilise davantage la région et renforce le réseau terroriste de Daech.
“La Turquie prend le risque de déstabiliser davantage la région et de rétablir l’activité du réseau Daech», a indiqué Maas dans un communiqué, précisant que l’agression turque pourrait conduire à une nouvelle catastrophe humanitaire ainsi qu’à de nouveaux flux de réfugiés.
«Nous appelons la Turquie à cesser ses opérations et à réaliser ses intérêts de sécurité de manière pacifique », a-t-il conclu.
De son côté, la Secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, Amélie de Montchalin, a déclaré que la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont en train de publier un communiqué commun pour condamner l’agression turque contre le nord de la Syrie.
Cité par l’agence de presse «Reuters » , De Montchalin a indiqué devant la commission des affaires étrangères au sein du Parlement européen que les trois pays se préparent à publier un communiqué commun pour condamner l’agression turque.
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas a dénoncé l’agression turque contre la Syrie et convoqué l’ambassadeur de Turquie à Amsterdam après cette agression.
La Secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, Amélie de Montchalin, a annoncé que son pays, la Grande Bretagne et l’Allemagne avaient appelé à la convocation d’une séance du Conseil de sécurité pour discuter de l’agression turque contre le nord syrien.
Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a affirmé que l’agression turque contre les territoires syriens déstabilise la région et porte préjudice aux civils.
Au terme de sa rencontre, Conte a indiqué avoir abordé à Rome avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, plusieurs scénarios des crises internationales, notamment la crise syrienne.
Il a exprimé son inquiétude quant à l’agression turque contre la Syrie et qui peut déstabiliser la région et augmenter la souffrance des civils.
Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné l’agression turque contre les territoires syriens, insistant sur l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie.
Dans un communiqué, le ministère a appelé le régime turque à reconsidérer son agression et à œuvrer avec les pays concernés pour le rétablissement de la stabilité en Syrie et l’application des résolutions internationales y relatives.
L’Algérie a affirmé sa pleine solidarité avec la Syrie et son souci de sa souveraineté, de son unité et de son intégrité territoriale.
Commentant l’agression turque contre les territoires syriens, le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a indiqué que l’Algérie suit avec une vive inquiétude les graves événements survenus au nord de la Syrie et réitère son rejet de principe et sans équivoque de porter atteinte à la souveraineté des Etats.
Pour sa part, le président irakien Barham Saleh a condamné l’agression turque contre les territoires syriens, la qualifiant d’ «escalade dangereuse».
Selon l’agence de presse INNA, Saleh a indiqué dans un tweet que l’agression causera une catastrophe humanitaire et renforcera les groupes terroristes, appelant le monde à s’unir pour éviter ce désastre.