Le Parlement libyen demande aux ambassadeurs des pays qui soutiennent Israël de quitter la pays
Le Parlement libyen a demandé aux ambassadeurs des pays qui soutiennent Israël dans ses crimes perpétrés dans la bande de Gaza de quitter immédiatement le territoire libyen.
Le Parlement libyen a également menacé mercredi de suspendre l’exportation du brut et du gaz vers les pays qui soutiennent Israël, en cas de poursuite de la guerre dans la bande de Gaza.
C’est ce qui ressort d’un communiqué partagé par le porte-parole de la Chambre des représentants (Parlement), Abdullah Belhaq, sur ses réseaux sociaux.
« Si les massacres perpétrés par cet ennemi sioniste (Israël) ne cessent pas, nous demanderons au gouvernement libyen de suspendre l’exportation du pétrole et du gaz vers les États qui soutiennent cette entité ».
Il a également « condamné dans les termes les plus fermes le soutien des gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie à l’entité sioniste dans ses crimes perpétrés dans la bande de Gaza ».
La Chambre des représentants a qualifié la guerre qui sévit dans la bande de Gaza de « génocide mené par les États-Unis et l’Occident contre un peuple assiégé et sans défense ».
Pour le dix-neuvième jour consécutif, l’armée israélienne continue de pilonner la bande de Gaza. Les raids de l’aviation israélienne ont rasé des quartiers entiers, tué 6 546 Palestiniens – en majorité des enfants, des femmes, et des personnes âgées -, et blessé plus de 17 000 autres.
Au moins 1 600 Gazaouis, dont au moins 630 enfants, sont toujours coincés sous les décombres de leurs maisons détruites par les raids de l’armée israélienne.
De son côté le ministère israélien de la Santé a déploré 1 400 morts et 5 132 blessés, après l’offensive lancée le 7 octobre par le mouvement de résistance islamique Hamas depuis Gaza.
Lors de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », entre 200 et 250 Israéliens, dont des hauts gradés de l’armée israélienne, ont été capturés. Les factions de la résistance palestinienne veulent les échanger contre plus de 6 000 prisonniers palestiniens, dont des enfants et des femmes, incarcérés dans les geôles de l’État hébreu.