Le Parti Destourien Libre entame un sit-in ouvert au sein du parlement tunisien
Le Parti Destourien Libre a lancé un sit-in ouvert au sein du parlement tunisien, pour protester contre les violences politiques répétées contre Abir Moussi.
Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre tunisien, a révélé que Rached Ghannouchi, chef du mouvement de la Fraternité, Ennahdha et président du Parlement, a refusé de condamner la violence contre les femmes tunisiennes, et il avait également empêché le parlement tunisien de convoquer une session parlementaire condamnant la violence à l’égard des femmes en général.
Dans une déclaration accordée à Tunisienumerique, la présidente du Parti Destourien Libre, Abir Moussi a indiqué que son parti a appelé le Parlement à dénoncer la violence perpétrée à son encontre par le président de la coalition el Karama et un certain nombre de députés de ladite coalition.
La politicienne a précisé que son parti a adressé à la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple un projet de pétition visant à « condamner la violence perpétrée par Seif Eddine Makhlouf à son encontre”.
Moussi a d’ailleurs expliqué, lors de la conférence tenue par le parti, que le bloc n’acceptera aucune allusion ni aucune manipulation dans la communication. Le PDL demande une condamnation « claire et précise » de la violence subie par Abir Moussi de la part du président du bloc Al Karama, Seif Eddine Makhlouf, « avec ces mots » a-t-elle souligné.
Le Parti Destourien Libre a confirmé dans un communiqué que la violence contre son bloc parlementaire vise à « faire taire sa voix et l’empêcher d’être exposée à ce qui est en train d’éclore contre le peuple tunisien de plans dangereux ».
Le communiqué expliquait: « Ces plans visent à employer le Parlement pour atteindre des objectifs politiques étroits qui nuisent à l’intérêt suprême du pays et sapent les fondations de l’État civil moderniste. »
par: Arab Observer