Le PDL: un sit-in ouvert devant le bureau de l’Union des Oulémas Musulmans
La présidente du bloc du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé une série de mouvements de protestation qui commenceront par un sit-in ouvert le lundi 16 novembre 2020 devant le bureau de l’Union des Oulémas Musulmans (UISM).
Ces protestations viennent en réponse au tribunal de première instance de Tunis 1, qui a rejeté, hier, le procès intenté par le parti pour suspendre les activités de l’UISM en Tunisie.
En effet, la présidente du PDL a accusé l’Union d’embrigader les jeunes tunisiens. Elle l’accuse également de cultiver en eux un sentiment de haine envers la civilité de l’Etat. Dit-elle lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.
Le parti organisera des mouvements de protestation dans le monde entier. Il organisera, également, des sit-in devant les sièges des organisations de défense des droits humains. La démarche prévoit, également, d’organiser des sit-in ouverts devant les ambassades de la Tunisie à l’étranger. L’objectif étant de dénoncer la politique du gouvernement qui, selon elle, soutient le terrorisme.
Elle a indiqué que son parti compte informer l’UNESCO des dangers qui pèsent sur le système éducatif en Tunisie. Le rejet par le Tribunal de première instance de Tunis de la demande du
l’homme et des peuples contre l’Etat tunisien. Et ce pour «protection des personnes soutenant et diffusant le terrorisme par le biais des activités d’associations suspectes recevant des financements de l’étranger sans le moindre contrôle de l’Etat».
Moussi a exhorté la Cour des Comptes à réaliser un audit financier. Cet audit, selon elle, doit concerner des associations actives en Tunisie dont le Centre Islam et Démocratie. Selon elle, il reçoit des fonds suspects et coordonne ouvertement avec le mouvement Ennahdha.
Le tribunal de première instance de Tunis a rejeté la requête en référé déposée par le Parti destourien libre (PDL) contre l’Union des Oulémas Musulmans pour demander la suspension de ses activités en Tunisie.
Dans une déclaration, mardi, à l’agence TAP, Mohsen Dali, porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, a indiqué que le juge des référés au tribunal a rejeté la procédure en référé au cours d’une audience tenue lundi, et cette décision peut faire l’objet d’appel dans un délai ne dépassant pas les 20 jours à compter de la date de sa notification.
par: Arab Observer