Le président Doland Trump pas sûr que la trêve à Gaza tienne
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Le nouveau président américain Donald Trump a révélé lundi qu’il n’était pas sûr que la trêve à Gaza conclue entre Israël et le Hamas tienne, quelques heures après son investiture. Interrogé sur le sujet par un journaliste alors qu’il retournait à la Maison Blanche, le républicain a répondu : Je ne suis pas sûr.
Ce n’est pas notre guerre, c’est leur guerre. Mais je ne suis pas confiant, a-t-il dit, ajoutant toutefois qu’il voyait le Hamas affaibli depuis le début de la guerre déclenchée par son attaque sans précédent sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.
J’ai regardé une photo de Gaza. Gaza ressemble à un chantier de démolition, a affirmé Donald Trump, avant d’ajouter que le territoire palestinien dévasté par 15 mois de guerre pourrait connaître une fantastique reconstruction si les termes du cessez-le-feu étaient respectés jusqu’au bout.
M. Trump, qui s’est décrit lundi comme un pacificateur, a néanmoins assuré qu’il soutiendrait résolument Israël. Par l’un de ses premiers décrets, il a annulé les sanctions prises à l’encontre de colons israéliens en Cisjordanie, qui avait été imposées par l’administration Biden après des attaques contre des Palestiniens.
Trump a annulé un ordre exécutif de son prédécesseur, Joe Biden, imposant des sanctions aux colons israéliens impliqués dans des violences en Cisjordanie, a annoncé la Maison Blanche.
Ce soir, Trump a annulé l’ordre exécutif 14115 signé par Biden en février 2024, ouvrant la voie à l’inclusion de nombreux colons et groupes accusés d’actes de violence contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée par Israël dans les listes noires américaines.
Les sanctions ont affecté environ 60 000 colons de nationalité américaine, car elles comprenaient un article prévoyant le gel de tous leurs biens aux États-Unis, et interdisaient également de faire des affaires avec les entités soumises aux sanctions.
La trêve à Gaza, entrée en vigueur dimanche matin, en est à sa première phase. La deuxième doit permettre de voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages enlevés par le Hamas le 7-Octobre. C’est la troisième qui planifie la reconstruction de la bande de Gaza.
L’étape initiale prévoit les échanges de 33 otages enlevés par le Hamas contre environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du petit territoire défiguré.
Cet accord en plusieurs temps avait été esquissé en mai par Joe Biden, le prédécesseur démocrate de Donald Trump, puis finalement conclu grâce aux efforts conjoints des équipes diplomatiques de l’un et de l’autre.