Le président sud-coréen lève la loi martiale suite au vote du Parlement pour la bloquer
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol annonce qu’il va lever la loi martiale suite au vote du Parlement pour la bloquer, et que les troupes déployées dans Séoul allaient se retirer. Le président sud-coréen avait proclamé plus tôt mardi la loi martiale, une décision contestée dans la foulée par un vote de l’Assemblée nationale, devant laquelle les manifestants se sont rassemblés à l’appel de l’opposition.
Toutes les activités politiques ont été interdites et les médias sont placés sous la surveillance du gouvernement, a déclaré le chef de l’armée Park An-su dans un communiqué. Des hélicoptères ont atterri sur le toit du parlement à Séoul, d’après des images en direct diffusées par les chaînes de télévision.
Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l’Etat, je déclare la loi martiale, a déclaré le président en direct dans une allocution télévisée surprise.
Le chef de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a qualifié la loi martiale d’illégale et a appelé la population à se rassembler devant le parlement en signe de protestation. Des centaines de personnes ont entendu son appel, affluant devant le Parlement, vers une heure du matin, chantant Arrêtez Yoon Suk Yeol.
Des soldats sont brièvement entrés dans l’Assemblée avant d’en ressortir.
Quelque 190 députés sont parvenus à entrer dans l’Assemblée, où ils ont voté à l’unanimité en faveur d’une motion bloquant l’application de la loi martiale et appelant à sa levée.