Le président syrien promet d’utiliser la force contre le terrorisme

Le président syrien, Bachar al-Assad, a promis dimanche d’utiliser la force pour éradiquer le terrorisme, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne Sana.

Le terrorisme ne comprend que le langage de la force, et c’est avec ce langage que nous le briserons et l’éliminerons, quels que soient ses partisans et ses commanditaires, a déclaré M. Assad, cité par Sana.

Bachar al-Assad a tenu ces propos après l’offensive fulgurante meurtrière d’une coalition de groupes rebelles menée par des islamistes dans le nord de la Syrie.

Cette coalition dominée par les islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, a lancé mercredi une offensive depuis la région d’Idleb (nord-ouest), dernier bastion échappant au régime de Bachar al-Assad.

Cette offensive a fait au moins 412 morts, selon une ONG. Les combats ont coûté la vie à 214 rebelles, 137 membres des forces progouvernementales et à 61 civils, dont 17 tués dimanche.

Bachar al-Assad a reçu le soutien du Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, qui a souligné que la sécurité de la Syrie était cruciale pour la stabilité de la région. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont également exprimé leur soutien.

À Washington, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré qu’il suivait de près la situation et avait contacté ses alliés régionaux au cours des 48 dernières heures.

Selon l’Observatoire syrien des droits humains, une ONG basée au Royaume-Uni, la coalition a pris le contrôle d’Alep, deuxième ville de Syrie, à l’exception des quartiers contrôlés par les forces kurdes.

Pour la première fois depuis le début du conflit en 2011, Alep est hors de contrôle des forces du régime syrien, a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahman, le directeur de l’OSDH.

Les aviations russe et syrienne ont bombardé dimanche la ville d’Idlib au cours d’une deuxième journée de frappes intensives sur les régions du nord de la Syrie tenues par des rebelles, qui ont conquis la majeure partie d’Alep en quelques jours, a-t-on appris de sources militaires syriennes.

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