le président toujours en tête des intentions de vote pour une élection présidentielle

Le président tunisien Kaïs Saïed reste toujours en tête des intentions de vote en cas d’élection présidentielle, soit un taux de 84,2%, selon un baromètre politique réalisé par l’institut non-gouvernementale de sondage d’opinion, Sigma Conseil.

L’ancien président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, a crédité 1,3% des intentions de vote, selon le même sondage.

Paru dans l’édition de ce mercredi du journal arabophone « al-Maghreb » (Le Maghreb), le rapport de ce baromètre indique que M. Saïed est largement éloigné de ses éventuel concurrents, notamment Abir Moussi (5,2%), présidente du Parti destourien libre (PDL), et le député Safi Saïd (1,7%).

Ce baromètre politique porte également sur les intentions de vote pour des élections législatives.

Le Parti destourien libre (PDL) trône encore en tête du tableau, avec 33,1% des intentions de vote, devançant le parti fictif dit « Parti de Kaïs Saïed » (26,2%).

Le parti islamiste Ennahdha vient en troisième position bénéficiant de 9,7% des intentions de vote, suivi du Mouvement du peuple (6,2%) et du Courant démocrate (4,6%).

Washington a critiqué mardi 26 avril le président tunisien Kais Saied pour s’être arrogé le droit de nommer le chef de l’Autorité électorale, en appelant au respect des règles démocratiques.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont manifesté leur préoccupation quant aux développements de la situation politique en Tunisie, faisant allusion, entre autres, à la récente décision présidentielle d’amender la loi organique de l’instance électorale tunisienne.

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a critiqué les positions de l’Occident vis-à-vis de certaines de ses décisions concernant les affaires intérieures de la Tunisie, notamment la révision de la composition de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

« Pourquoi s’inquiètent-ils de nos choix (…) alors que nous n’avons critiqué aucun des leurs ? », s’est interrogé le chef d’Etat tunisien.

« Nous avons mis en place toutes les assurances nécessaires pour mener à bien toutes échéances à venir, notamment le référendum et les élections et, pourtant, ils se veulent encore préoccupés », a-t-il dit.

« Pire encore, ils nous ont proposé une assistance via des experts (…). Nous sommes capables de leur fournir de vrais experts », a souligné M. Saïed.

par: Arab Observer

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