Le président tunisien met fin aux fonctions de hauts fonctionnaires

Le président tunisien Kaïs Saïed a mis fin aux fonctions d’un certain nombre de hauts fonctionnaires, il a décidé de relever le chef de cabinet du chef du gouvernement limogé, Moez LidineAllah Mokaddem, le Secrétaire général du gouvernement, Walid Dhahbi, le président de l’Instance publique des martyrs et des blessés de la Révolution et des actes terroristes, Abderrazzak Kilani et des conseillers du Chef du gouvernement.

Le Président Kaïs Saïed a également limogé le ministre tunisien de l’Économie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, Ali Kooli, et son homologue des Technologies de communication, Mohamed Fadhel Kraiem, également ministre de l’ Agriculture des Ressources hydrauliques et de la Pêche par intérim,

Saïed a chargé Sihem Boughdiri Namsia de gérer les affaires du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, et Nizar Ben Néji pour gérer les affaires du ministère des Technologies de communication.

Rejetant les appels à l’ouverture de pourparlers sur la crise politique en Tunisie, le président Kaïs Saïed a indiqué, qu’il n’y avait « pas de machine arrière » possible. Il a décidé, fin juillet, de suspendre des activités du Parlement pour un mois et de limoger le chef du gouvernement, Hichem Mechichi.

Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré qu’il n’y avait « pas de machine arrière » possible suite à sa décision, le mois dernier, de congédier le gouvernement, geler les travaux du Parlement et d’assumer les pouvoirs exécutifs, une démarche que l’opposition a dénoncée comme un coup d’État.

S’exprimant dans une vidéo diffusée par ses services, Kaïs Saïed a aussi rejeté les appels à l’ouverture de pourparlers sur la crise politique, déclarant qu’il n’y avait « pas de dialogue, sauf avec les gens honnêtes », excluant toute discussion avec ce qu’il a qualifié de « cellules cancéreuses ».

Kaïs Saïed n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, ni annoncé de mesures pour sortir de l’état d’urgence, tandis que la France, de même que les États-Unis, a appelé la semaine dernière à la formation rapide d’un gouvernement.

par: Arab Observer 

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