Le régime turc annonce la survie de ses forces militaires en Libye
Malgré les appels internationaux répétés à sortir les mercenaires de Libye, en particulier après l’élection des nouveaux membres du pouvoir exécutif et des personnalités choisies pour la phase de transition, la présidence du régime turc a annoncé que ses forces militaires resteraient en Libye tant que l’accord est en vigueur entre les deux parties, et malgré la formation d’un gouvernement libyen Nouveau.
Dans un communiqué, la présidence a déclaré que ces forces resteraient aussi longtemps que le gouvernement libyen l’exigerait.
Le communiqué affirmait que les entreprises turques joueraient également un rôle dans les efforts de reconstruction de la Libye, notant qu’Ankara soutiendrait le nouveau gouvernement, tandis que de nombreux rapports indiquaient que ces entreprises étaient un front pour piller la richesse de la Libye et dominer son économie.
Mohamed Menfi a été élu président du Conseil présidentiel et Abdul Hamid Dbeibah à la tête du gouvernement national, qui supervisera une phase de transition pour la tenue d’élections générales le 24 décembre 2021, selon ce qui a été convenu lors du Forum de dialogue libyen parrainé par les Nations Unies.
L’Armée nationale libyenne, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, s’est félicitée de cette réalisation jeudi, notant que c’était le début du début du processus démocratique et de la construction du nouvel État libyen, un État d’institutions et de droit.
Le régime turc a conclu un accord avec l’ancien président du Conseil de la présidence, Fayez Al-Sarraj, en vertu duquel Ankara a envoyé des milliers de mercenaires et éléments de milices extrémistes qu’elle a transférés de Syrie à Tripoli, en plus d’un certain nombre de forces turques, qui contribué à prolonger le conflit dans le pays et à compliquer la crise pendant une longue période.
L’accord visait à définir les frontières maritimes entre les deux parties, qui ne trouvaient aucune légitimité juridique internationale, et était vu comme une tentative d’Ankara de saisir les ressources pétrolières et gazières de la Méditerranée orientale.
par: Arab Observer