Le sommet des BRICS s’ouvre à Johannesburg
Le sommet des Brics s’ouvre mardi en Afrique du Sud avec, au programme, l’expansion du bloc de pays émergents à de nouveaux membres ainsi que les moyens d’étendre son influence politique et économique mondiale.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva est arrivé dans la capitale économique sud-africaine lundi, de même que le président chinois Xi Jinping. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, sont attendus dans la matinée.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa accueille les dirigeants du Brésil, de Russie, d’Inde, de Chine à partir de 12h00 GMT (14h00 HB) et jusqu’à jeudi à Johannesburg.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine participera en visioconférence.
Produisant un quart de la richesse mondiale et comptant 42% de la population du globe, les Brics ont en commun leur revendication d’un équilibre politique et économique mondial plus inclusif, en particulier vis-à-vis des États-Unis et de l’Union européenne. Le groupe cherche à étendre son influence et réfléchit à s’élargir.
Une quarantaine de nations ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe. L’Iran, l’Argentine, le Bangladesh et l’Arabie Saoudite font notamment partie des aspirants.
Mais les cinq membres actuels, éloignés géographiquement et dotés d’économies à la croissance inégale, ont des « opinions divergentes sur les pays qui devraient intégrer le bloc et les conditions », relève Jannie Rossouw, de l’Université du Witwatersrand à Johannesburg, interrogé par l’AFP.
Une cinquantaine de chefs d’État « amis des Brics » sont également attendus au sommet. Pretoria a aussi annoncé la venue du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres.