Le Soudan et Israël conviennent d’avancer vers la normalisation des relations
Le Soudan et Israël se sont « mis d’accord pour avancer vers une normalisation des relations » lors de la première visite officielle d’un chef de la diplomatie de l’Etat hébreu jeudi, indique le ministère soudanais des Affaires étrangères.
Eli Cohen a effectué jeudi à Khartoum un « voyage politique historique » selon le ministère israélien des Affaires étrangères. Il a rencontré dans la capitale soudanaise le général Abdel Fattah al-Burhane, et le ministre nommé par ce dernier à la tête de la diplomatie, Ali al-Sidiq.
Ensemble, rapporte le ministère soudanais des Affaires étrangères, ils se sont « mis d’accord pour avancer vers une normalisation des relations ».
L’accord devrait être signé quand l’armée soudanaise aura restitué le pouvoir à un gouvernement civil, a précisé le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen.
Après les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, le Soudan. A son retour d’une visite officielle à Khartoum, la première pour un chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, le ministre des affaires étrangères israélien, a déclaré, jeudi 2 février, s’être « mis d’accord » avec le Soudan « pour signer un traité de paix ».
La signature « devrait avoir lieu après le transfert du pouvoir au Soudan à un gouvernement civil qui sera établi dans le cadre du processus de transition en cours dans le pays », a spécifié le ministre.
En janvier 2021, alors que civils et militaires se partageaient le pouvoir au Soudan, Khartoum avait annoncé son adhésion aux accords d’Abraham –par lesquels trois autres Etat arabes ont reconnu Israël.
Le pays rompait ainsi avec la position inflexible du dictateur Omar el-Béchir, déchu en 2019, grand ennemi de l’Etat hébreu et longtemps proche du mouvement palestinien Hamas. Mais en signant les Accords d’Abraham, le Soudan, au ban de la communauté internationale durant un long embargo sous Béchir, avait obtenu une aide financière des Etats-Unis, quelques semaines après son retrait de la liste américaine des Etats accusés de financer le terrorisme.
par: Arab Observer