Les Tunisiens manifestent contre le terrorisme et les politiques des Frères musulmans
Des milliers de Tunisiens ont manifesté, samedi, pour exiger l’ouverture du dossier du terrorisme, pour découvrir les faits sur les commanditaires et les blanchisseurs, et pour lever la couverture politique contre eux, et pour défendre la civilisation de l’État et protéger sa sécurité nationale des politiques des Frères musulmans.
Le PDL a organisé, ce samedi 19 septembre 2020, une manifestation contre le terrorisme dans la capitale Tunis, la manifestation a commencé devant le siège du ministère de la Justice, en direction du palais du Premier ministre, Abir Moussi a déclaré dans un bref discours que la Tunisie doit se coordonner avec la communauté internationale pour lutter contre le terrorisme.
La présidente du parti, Abir Moussi, a dénoncé, encore une fois, le laxisme de l’Etat face au phénomène et face à l’existence publique de partis qui prônent l’instauration du califat et son indifférence devant la volonté de certaines parties d’enterrer les dossiers relatifs à l’embrigadement des jeunes et à leur déplacement puis retour des zones de tension, réitérant ses menaces de recourir aux plaintes devant des instances internationales.
Elle a précisé que sur les 6000 terroristes recherchés dans le monde près de 1400 sont Tunisiens et que 40% des terroristes possèdent des diplômes de l’enseignement supérieur. Abir Moussi a aussi affirmé qu’Ennahdha a infiltré toutes les structures qui combattent le terrorisme et y a placé des personnes chargées de geler les dossiers sensibles, soulignant également que des associations aux desseins obscurs agissent dans le pays, dans l’indifférence de l’Etat et que l’association de défense du Coran et autres cellules sont financées directement par le Qatar.
Moussi a expliqué que le terrorisme a été soutenu au sein du parlement, que ce soit de sa direction, se référant à son président, Rached Ghannouchi, ou de partis politiques soutenant les Frères musulmans, qui utilisent une rhétorique takfiriste et embrassent les terroristes, et les couvrent, en référence au bloc de la «Coalition Al-Karama».
Abir Moussi a aussi dénoncé le fait que la Tunisie n’ait fait aucune demande au niveau international pour déposer des requêtes sur le financement du terrorisme. Elle a confié que son parti soumettra au chef du gouvernement, Hichem Mechichi, toutes les données en sa possession, relatives au terrorisme et à l’implication de certaines parties dans des actes terroristes, lui faisant porter la responsabilité de prendre les mesures et les décisions qui s’imposent.
par: Arab Observer