L’Égypte et la Tunisie conviennent de lutter contre le terrorisme

L’Égypte et la Tunisie sont convenues, samedi, de renforcer la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de tarir ses sources, et de la nécessité de faire face à l’ingérence étrangère dans les affaires des pays de la région . Cela est venu dans les déclarations du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une conférence de presse conjointe tenue dans la capitale, Le Caire, avec son homologue tunisien, Kaïs Saïed.

Le président tunisien a appelé à la prise de conscience des dangers, exhortant à les aborder par tous les moyens et à immuniser nos sociétés contre l’extrémisme.

Saïed a affirmé la volonté de la Tunisie d’activer des cadres de coopération et des mécanismes de concertation et de coordination avec l’Égypte à tous les niveaux, que ce soit sur les questions bilatérales ou sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le président égyptien Al-Sissi a déclaré: Je suis d’accord avec mon homologue tunisien pour renforcer la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme pour faire face au phénomène. Il a expliqué qu’il avait discuté avec Saïed des défis communs auxquels nous sommes confrontés, dont les principaux sont les interférences extérieures négatives dans la région.

Concernant les développements en Libye, Saïed a déclaré : Nous espérons que la Libye évoluera dans la bonne voie, nous avons convenu avec Le Caire et ce depuis des mois, qu’il n’y a pas de place pour une partition de la Libye, ce pays est un seul et même pays, et la partition serait le prélude à d’autres divisions, a-t-il poursuivi, sans plus de précisions.

Dans le même contexte, al-Sissi a déclaré lors de son intervention à la conférence de presse que l’Égypte et la Tunisie sont déterminées à soutenir la Libye et sont prêtes à appuyer le gouvernement de transition de manière à lui permettre d’organiser des élections à la fin de cette année.

Nous recherchons des solutions justes en ce qui concerne le barrage de la Renaissance éthiopien, mais la sécurité nationale de l’Égypte est notre sécurité et la position de l’Égypte dans tout forum international sera la nôtre, a déclaré Saïed.

Et d’ajouter : « Nous n’accepterons jamais que la sécurité hydrique de l’Égypte soit compromise. Nous voulons des solutions équitables, mais pas au détriment de l’Égypte et de la nation. »

Al-Sissi et le ministre soudanais de l’irrigation et des ressources hydriques, Yasser Abbas, avaient déclaré, mercredi, dans deux communiqués distincts, que « toutes les options sont envisagées pour le règlement de la crise du barrage. »

Addis-Abeba insiste sur le second remplissage du barrage en juillet prochain, même si aucun accord n’est trouvé, tandis que Le Caire et Khartoum restent attachés à la conclusion d’un accord qui préserve leurs infrastructures hydrauliques et assure le maintien de leur part annuelle des eaux du Nil.

Des pages proches du mouvement Ennahdha sur les réseaux sociaux ont lancé une vive attaque contre Kaïs Saïed à cause de la visite, dans le contexte d’une attaque généralisée contre lui pendant des mois en raison de la tension de ses relations avec le mouvement et son président, Rached Ghannouchi. L’ancien président tunisien Moncef Marzouki a condamné cette visite et a declaré que Kaïs Saïed ne le représentait plus aprés qu’il s’est rendu au Caire.

par: Arab Observer

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