L’Égypte et le Qatar intensifient leurs efforts pour sauver l’accord de cessez-le-feu à Gaza

L’Égypte et le Qatar intensifient leurs efforts diplomatiques pour sauver l’accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, a indiqué une source égyptienne mercredi.

Le Caire et Doha pressent toutes les parties de respecter l’accord, malgré les complexités politiques sur le terrain qui rendent le processus de plus en plus difficile, a rapporté la chaîne égyptienne, Al-Qahera News.

La médiation égyptienne et qatarienne cherche à trouver une issue garantissant la mise en œuvre équilibrée de l’accord et maintenant le calme pour éviter une nouvelle escalade qui pourrait entraîner davantage de pertes.

La source a averti que l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu à Gaza entraînera une nouvelle vague de violence qui aura de graves répercussions régionales.

Préserver le cessez-le-feu est dans l’intérêt de tout le monde, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mardi soir de mettre fin à l’accord de cessez-le-feu à Gaza si le Hamas ne libérait pas les otages d’ici samedi midi.

Cette menace a été formulée un jour après que le Hamas ait annoncé qu’il retardait la prochaine libération d’otages en réponse aux violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu.

Les autorités palestiniennes locales ont listé une série de violations israéliennes de l’accord, y compris le tir sur des civils et le refus d’accès aux matériaux d’aide, tels que des tentes et des caravanes pour les civils déplacés à Gaza.

Des contacts de haut niveau sont en cours avec les parties (Israël et Hamas) face à la pression croissante des États-Unis et d’Israël pour reprendre les opérations militaires si les otages ne sont pas libérés d’ici samedi, a indiqué la source.

L’accord de cessez-le-feu en trois phases, médié par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, est en place à Gaza depuis le 19 janvier, mettant un terme à la guerre génocidaire d’Israël, qui a tué plus de 48 220 personnes et laissé l’enclave en ruines.

Lors de la première phase de la trêve, qui dure jusqu’au début mars, 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de centaines de prisonniers palestiniens.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël est également confronté à un procès pour génocide à la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.

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