L’Égypte et le Qatar reçoivent une réponse du Hamas sur la proposition de cessez-le-feu
L’Égypte et le Qatar ont annoncé, mardi soir, avoir reçu une réponse du Hamas et des factions palestiniennes concernant la récente proposition d’un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et d’échange de prisonniers avec Israël, annoncée par le président américain, Joe Biden.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le ministère égyptien des Affaires étrangères au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution américaine appelant Israël et le Hamas, à mettre pleinement en œuvre les termes de la proposition d’accord.
L’Égypte et le Qatar annoncent qu’aujourd’hui, le 11 juin, avoir reçu une réponse du Hamas et des factions palestiniennes concernant la proposition d’un accord de cessez-le-feu et l’échange de prisonniers et de détenus, a détaillé le communiqué.
Une source au fait des pourparlers a déclaré que la réponse du Hamas contenait des amendements au cadre proposé.
La réponse contient des amendements à la proposition israélienne, notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza, a déclaré la source sous couvert d’anonymat.
Les parties égyptienne et qatarie ont souligné, dans le communiqué, que leurs efforts de médiation conjoints avec les États-Unis se poursuivront jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.
Le communiqué souligne également que les médiateurs étudieront la réponse du Hamas et des factions et qu’ils se coordonneront avec les parties concernées sur les prochaines étapes.
Près de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de la Bande de Gaza sont réduits à l’état de ruines, et soumises à un blocus paralysant privant les habitants de denrées alimentaires, d’eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ), laquelle, dans sa dernière ordonnance, a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens s’étaient réfugiés pour échapper à la guerre, avant que la ville ne soit envahie le 6 mai dernier.