Les combats entre les forces israéliennes et le Hezbollah se poursuivent
Les combats entre les forces israéliennes et le Hezbollah se poursuivent à la frontière libanaise dans l’attente du cessez-le-feu prévu dans l’accord pour la libération des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Le Hezbollah a confirmé la mort de cinq nouveaux martyrs sur le chemin de Jérusalem, selon la formule consacrée par le Hezbollah. Parmi ces combattants se trouvait Abbas Raad, le fils du chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad.
Il a obtenu ce qu’il désirait, je ne peux le blâmer d’avoir été plus habile que moi en me précédant dans le martyr, a déclaré le député libanais après s’être recueilli sur la dépouille de son fils.
Le fils de M. Raad, président du groupe du Hezbollah au parlement, « a été tué, avec d’autres membres du Hezbollah » dans une frappe israélienne sur une maison du village de Beit Yahoun, a précisé une source proche de la famille, qui a requis l’anonymat.
L’agence de presse officielle libanaise a rapporté mercredi soir qu' »une attaque aérienne lancée par les forces israéliennes sur une maison à Beit Yahoun a tué quatre personnes » et en a blessé d’autres, sans identifier les victimes.
Depuis le 7 octobre, date des massacres perpétrés par le Hamas en Israël, qui a répliqué en attaquant la bande de Gaza que le mouvement palestinien gouverne, la frontière entre le Liban et l’Etat hébreu a été le théâtre de nombreux échanges de tirs, principalement entre Israël et la milice du Hezbollah, soutenue par l’Iran, mais aussi des groupes palestiniens, ce qui fait craindre une extension du conflit.
Ces affrontements ont fait plus de cent tués côté libanais, selon un décompte de l’AFP. La plupart sont des combattants du Hezbollah, mais on compte également au moins 14 civils, dont trois journalistes.
Côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués, selon les autorités.