Les Etats-Unis exhortent le Conseil de sécurité à soutenir l’accord de cessez-le-feu de Biden
Les Etats-Unis ont annoncé lundi un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour soutenir l’accord de cessez-le-feu à Gaza présenté par le président Joe Biden et appeler le Hamas à l’accepter.
Aujourd’hui, les Etats-Unis ont fait circuler un nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité soutenant la proposition sur la table pour arrêter les combats à Gaza par l’intermédiaire d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages, a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield dans un communiqué.
Le Conseil de sécurité doit insister sur le fait que le Hamas doit accepter ce plan, a-t-elle souligné, estimant que les membres du Conseil sont déjà d’accord avec les grandes lignes de l’accord: libération des otages, cessez-le-feu, augmentation de l’aide humanitaire, reconstruction à long terme de Gaza.
De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à la mise en oeuvre de ce plan sans délai et sans nouvelles conditions, a-t-elle ajouté.
Les membres du Conseil ne doivent pas laisser passer cette occasion. Nous devons parler d’une seule voix pour soutenir cet accord. Le président américain a présenté vendredi ce qu’il a qualifié de plan israélien en trois phases destiné à mettre un terme à la guerre, à obtenir la libération de tous les otages et à reconstruire le territoire palestinien ravagé.
Les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont cependant réagi en déclarant qu’Israël était déterminé à poursuivre la guerre jusqu’à l’élimination du Hamas. Mais lundi, la Maison Blanche et Joe Biden ont indiqué que l’adoption du plan ne dépendait plus que du Hamas.
La semaine dernière, l’Algérie a fait circuler un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt de l’offensive israélienne à Rafah, mettant en avant l’ordre en ce sens de la Cour internationale de justice. Les Etats-Unis avaient alors estimé qu’un tel texte n’aiderait pas, privilégiant toujours les négociations sur le terrain pour parvenir à une trêve. Aucun vote n’est programmé à ce stade sur aucun des deux projets de résolution.