Les États-Unis nient l’accord avec Israël sur le plan d’attaque de Rafah
Les États-Unis ont réfuté ce jeudi les allégations faisant état d’un accord avec Israël sur « le plan israélien d’attaque de Rafah », où environ 1,5 million de Palestiniens déplacés ont trouvé refuge, en échange du renoncement à une attaque globale contre l’Iran.
Un responsable du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a démenti l’information diffusée, citant des responsables égyptiens.
« Cette information n’est pas vraie et ce n’est pas un sujet qui a été discuté », a déclaré le responsable.
Plus tôt ce jeudi, une source citant des responsables égyptiens, a annoncé que les États-Unis et Israël se sont mis d’accord sur l’attaque de Rafah, située dans la partie la plus méridionale de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte.
Alors qu’une réponse d’Israël est attendue en riposte aux attaques iraniennes lancées le 13 avril avec des centaines de drones kamikazes et de missiles balistiques et de croisière, de nouveaux développements sont apparus concernant le plan d’attaque de Rafah.
Depuis le 7 octobre 2023, 1,9 million de personnes ont été déplacées par l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, qui compte environ 2,3 millions d’habitants. La plupart de ces Palestiniens se sont réfugiés à Rafah, qu’Israël avait précédemment qualifié de « zone de sécurité ».
Rafah, dans la partie la plus méridionale de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, a déjà plus que quintuplé sa population, qui est passée de 280 000 habitants avant les attaques israéliennes à près de 1,5 million.
La plupart des Palestiniens qui ont fui les attaques israéliennes et se sont réfugiés à Rafah, où il n’y a pas assez de logements et où les infrastructures sont inadéquates, luttent pour survivre dans des camps constitués de tentes de fortune.
Il est à craindre que si l’armée israélienne lance une attaque terrestre sur Rafah, où elle effectue fréquemment des frappes aériennes, les civils n’auront plus d’endroit où s’abriter dans la bande de Gaza.