Les familles des otages israéliens exigent un accord avec le Hamas
Israël pleure samedi la mort de trois otages israéliens tués par erreur par ses propres soldats dans la bande de Gaza, où l’armée multiplie les raids aériens malgré les pressions de son allié américain pour plus de retenue.
Peu après l’annonce, qui a beaucoup ému en Israël, des familles d’otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération.
La nouvelle a secoué Israël vendredi soir, où trois otages israéliens identifiés par erreur comme une menace ont été tués par des soldats opérant à Choujaiya, dans le nord de la bande de Gaza. Les victimes sont Yotam Haïm, un batteur de Heavy Metal de 28 ans, Samer al-Talalqa, un Bédouin de 25 ans, et Alon Lulu Shamriz, 26 ans, a annoncé l’armée israélienne, précisant que les corps avaient été rapatriés en Israël.
Les familles d’otages doivent s’exprimer ce samedi 16 décembre, au lendemain de l’annonce de la mort de trois hommes détenus par le Hamas, tués par erreur par l’armée israélienne, alors que les combats font rage à Gaza. Une nouvelle manifestation qui promet d’être majeure doit avoir lieu ce soir à Tel-Aviv.
Benyamin Nétanyahou a aussitôt regretté une insupportable tragédie qui plonge tout l’Etat d’Israël dans le deu il, tandis qu’à Washington, la Maison Blanche évoquait une «erreur tragique».
Peu après cette annonce, des familles d’otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. «Chaque jour, un otage meurt», pouvait-on lire sur une affiche alors qu’un drapeau israélien placé dans la rue a été aspergé de peinture rouge évoquant du sang. Les familles doivent prendre la parole ce midi et une nouvelle manifestation, qui promet d’être majeure, doit se tenir ce soir également.
Un accord de trêve obtenu grâce à une médiation du Qatar avait permis fin novembre une pause d’une semaine dans les combats, la libération d’une centaine d’otages détenus par le Hamas et de 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël, ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire d’urgence.
Environ 240 personnes ont été capturées dans l’attaque terroriste sanglante de commandos du Hamas le 7 octobre en Israël qui a fait environ 1 200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.