Les forces israéliennes continuent de déplacer les habitants du camp de Nour Shams

Les forces d’occupation israéliennes ont expulsé vendredi soir, des citoyens de leurs maisons dans le camp de Nour Shams, à l’est de Tulkarem, à la lumière du siège strict qui lui est imposé depuis 20 jours consécutifs.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces d’occupation ont continué à déplacer de force les habitants du camp, en particulier le quartier de Jabal al-Nasr, et ont forcé des dizaines d’entre eux à quitter immédiatement leurs maisons, sous la menace des armes, au milieu de tirs nourris pour les terroriser et les terrifier alors que les citoyens partaient.
Les forces d’occupation ont incendié certaines maisons du quartier d’Al-Manshiya, provoquant une destruction importante et complète des infrastructures, ainsi que la destruction des rues et des biens publics et privés.
Les témoins ont ajouté que les forces d’occupation ont attaqué les maisons dans les quartiers du camp et détruit leur contenu, avant de transformer certaines d’entre elles en casernes militaires et de les utiliser comme sites de snipers et de surveillance.
Depuis le premier jour de l’agression israélienne, le camp a connu un important mouvement de déplacement parmi ses résidents, notamment des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades, concentrés dans les quartiers d’Al-Manshiya, Al-Maslakh, Jabal Al-Nasr et Jabal Al-Salihin, où leur nombre a dépassé les 5 500 personnes déplacées qui se sont dirigées vers les abris et les maisons de leurs proches dans la ville, ses banlieues et sa campagne.
Il y a quelques jours, les forces d’occupation ont notifié la démolition de 11 maisons dans le camp de Nour Shams dans les prochains jours, sous prétexte de paver une rue partant de la place du camp vers le quartier d’Al-Manshiya.
Cette escalade s’inscrit dans le cadre de l’agression en cours contre la ville et ses deux camps, Tulkarem et Nour Shams, pour le 33ème jour consécutif, au milieu d’importants renforts militaires de véhicules, bulldozers et escadrons d’infanterie, qui imposent un siège aux deux camps, et sont stationnés sur la rue de Naplouse, tout en s’emparant d’un certain nombre d’immeubles résidentiels et en les transformant en casernes militaires.