Les Français votent pour élire leur prochain président
Les Français sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire leur prochain président et choisir, comme en 2017, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
48,7 millions d’électeurs sont de nouveau appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour de la présidentielle qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Les bureaux de vote sont ouverts depuis 08 h 00 en métropole. Ils fermeront à 19 h 00 et à 20 h 00 dans les grandes villes.
Alors que certains territoires d’outre-mer et des Français de l’étranger ont commencé à voter dès samedi, les bureaux de vote sont ouverts depuis 08 h 00 en métropole. Ils fermeront à 19 h 00 et à 20 h 00 dans les grandes villes. À Saint-Pierre-et-Miquelon, qui a voté samedi, la participation s’est établie à 57 %, contre 54,96 % lors du premier tour.
À la veille du second tour de l’élection présidentielle dimanche 24 avril, la campagne s’arrête durant 48 heures. Les candidats, les médias et les citoyens sont soumis à certaines règles afin de ne pas influencer l’électeur dans cette période de réflexion.
Les Français sont devant un choix historique, reconduire le président sortant ce qui n’a encore jamais été fait, hors cohabitation, depuis l’adoption du vote au suffrage universel direct en 1962 et l’élection du général de Gaulle trois ans plus tard. Ou élire une femme, ce qui serait une première, et propulser ainsi l’extrême droite à l’Élysée pour une déflagration qui résonnerait bien au-delà des frontières hexagonales, comparable au Brexit britannique et à l’élection de Donald Trump aux États-Unis en 2016.
Une réélection d’Emmanuel Macron, 44 ans, représenterait la continuité, même si le président candidat a promis de se renouveler en profondeur, assurant vouloir placer l’écologie au cœur de son deuxième – et dernier – mandat. Le président-candidat doit s’exprimer devant ses partisans dimanche soir, à l’issue du scrutin, sur le Champs de Mars, au pied de la Tour Eiffel.
L’arrivée de Marine Le Pen, 53 ans, aux commandes d’une puissance nucléaire, dotée d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, et force motrice de l’Union européenne serait un séisme, d’une magnitude d’autant plus élevée qu’elle s’inscrirait dans le contexte lourd d’une guerre aux portes de l’Europe.
Les électeurs seront de nouveau appelés aux urnes les 12 et 19 juin pour les législatives où le nouveau président cherchera à obtenir la majorité nécessaire pour gouverner. Un autre « troisième tour » se prépare dans la rue où risquent de converger, sur fond d’inflation galopante, tous les insatisfaits du scrutin présidentiel, sur les braises encore chaudes de la crise des « gilets jaunes ».
par: Arab Observer