Les milices Dbeibah se mobilisent près de l’aéroport de Tripoli, en Libye
Les milices libyennes fidèles au gouvernement d’union nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibah mènent des opérations de mobilisation militaire près de l’ancien aéroport de Tripoli en vue de prendre d’assaut la zone de Warshafana, point de stationnement des forces Juwaili et des forces fidèles aux Bashagha qui ont été expulsées de Tripoli lors de la dernière guerre.
Les sources ont indiqué que les forces dirigées par Mouammar al-Dhawi, fidèle à Bashagha, ont fermé les routes menant à Warshafana, craignant l’avancée des forces de Dbeibah.
Selon les sources, le chef d’état-major de Dbeibah a menacé les forces de Bashagha si elles ne se retiraient pas à l’aide de drones, comme cela s’est produit lors des récents affrontements.
En revanche, des sources médicales ont indiqué que les services ambulanciers avaient levé l’état d’alerte après un ordre d’un responsable sanitaire proche d’une des formations armées à Tripoli.
Hier mercredi, le ministère de l’Intérieur du gouvernement Fathi Pashaga a accusé les milices loyales à son rival, Abdel Hamid Dbeibah, d’avoir utilisé des armes prohibées lors des récents affrontements dans la capitale, Tripoli, qui ont fait 32 morts et des dizaines de blessés. .
Dans un communiqué publié mercredi, Issam Abu Zreibeh a appelé l’équipe d’experts du Comité des sanctions du Conseil de sécurité et les missions diplomatiques des cinq pays permanents du Conseil de sécurité et de l’Union européenne, à enquêter sur l’utilisation d’armes prohibées par les milices de Dabaiba en les récents affrontements à Tripoli.
Il convient de noter que lors des récents affrontements qui ont eu lieu à Tripoli il y a environ deux semaines entre des milices armées fidèles à Bashagha qui ont tenté d’entrer dans la capitale pour prendre le pouvoir, et des milices soutenant Dabaiba qui ont repoussé l’attaque, des sources militaires ont évoqué l’utilisation de drones par les fidèles de Dabaiba.
Ajouté que cette affaire a joué un rôle décisif en faisant pencher la balance de la bataille en faveur de Dabaiba, en plus de l’utilisation de diverses armes moyennes et lourdes.
Ces accusations mutuelles et continues entre les deux parties en lice pour le pouvoir ouvrent la porte à des spéculations sur l’éventualité d’un nouvel affrontement, compte tenu du blocage de l’horizon du dialogue et d’une solution et de la poursuite du renforcement militaire aux abords de Tripoli, malgré les pressions internationales et internationales pour empêcher l’option de recourir à l’option militaire pour résoudre ce conflit.
par: Arab Observer