Les partisans de Bolsonaro envahissent les principaux lieux de pouvoir à Brasilia

Des centaines de partisans de l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi dimanche les principaux lieux de pouvoir à Brasilia, le Congrès, la Cour suprême et le Palais présidentiel de Planalto, faisant beaucoup de dégâts, selon des images circulant sur les réseaux sociaux.

C’est avec les mots les plus fermes que le président Lula, qui se trouvait loin de là dans l’état de Sao Paulo, a condamné l’invasion et la dégradation de ces lieux de pouvoirs.

Les bolsonaristes radicaux arrivés en masse ont pris de court les forces de sécurité, qui ont tenté de les repousser à l’aide de gaz lacrymogène, une semaine après l’investiture du président de gauche Lula, dont ils n’ont jamais reconnu la victoire contre Jair Bolsonaro à la présidentielle d’octobre.

Jair Bolsonaro, qui n’a jamais félicité Lula pour son élection et a boudé son investiture, a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat et se trouve en Floride, aux Etats-Unis.

Des images impressionnantes, rappelant l’invasion du Capitole aux Etats-Unis, montrent sur les réseaux sociaux une véritable marée humaine de manifestants vêtus de jaune et vert prendre d’assaut les lieux de pouvoir à Brasilia.

Le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, a été suspendu de ses fonctions dimanche soir, une décision prononcée par la Cour Suprême, et ce pour une durée de 90 jours. La Cour a également estimé que les camps érigés par des partisans de Jair Bolsonaro près de bases militaires devaient être évacués sous vingt-quatre heures et que les routes et bâtiments devaient être débloqués.

La police brésilienne a repris le contrôle des institutions prises d’assaut par des partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, hier, le congrès, la cour suprême et le palais présidentiel, dans la capitale Brasilia.

L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a estimé sur Twitter que « les déprédations et invasions de bâtiments publics (…) sont contraires à la règle » régissant les « manifestations pacifiques ».

Dans un autre tweet, Jair Bolsonaro, qui se trouve aux États-Unis, a cependant « rejeté les accusations, sans preuve » de son successeur Lula, qui a déclaré que le « discours » de son prédécesseur d’extrême droite avait « encouragé » les « vandales fascistes » ayant envahi les lieux de pouvoir de Brasilia.

par: Arab Observer

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