Une manifestation contre un projet de loi renforçant les pouvoirs de la police en Angleterre
Une manifestation contre un projet de loi renforçant les pouvoirs de la police a dégénéré dimanche à Bristol, dans l’ouest de l’Angleterre, les manifestants s’en sont pris à des policiers au cours d’un rassemblement contre un projet de loi renforçant les pouvoirs des forces de l’ordre, et plusieurs policiers ont été blessés, la ministre de l’Intérieur dénonçant des «scènes inacceptables».
Les protestataires, qui avaient reçu l’autorisation de la police de se rassembler, ont accusé les autorités de la Confédération d’avoir pris le pays «en otage» depuis plus d’un an. «Ces mesures n’ont aucun sens. Pour protéger 1% de la population à risque, ils détruisent la vie de 99% de la population», ont-ils ajouté.
«Ce qui a commencé comme une manifestation pacifique a tourné en désordre violent par l’action d’une petite minorité», a déclaré dans ce communiqué Will White, un responsable de la police qui a évoqué des scènes «absolument honteuses».
À la suite d’une manifestation contre un projet de loi prévoyant notamment d’accroître les pouvoirs de la police face aux manifestations non violentes, des centaines de personnes ont convergé autour du commissariat de Bridewell. Deux policiers ont été hospitalisés, l’un a eu un bras cassé et l’autre souffre de côtes cassés, a indiqué la police d’Avon et du Somerset dans un communiqué publié sur Twitter.
Deux véhicules de police ont été incendiées et des dégâts commis à l’extérieur du commissariat. Des photos publiées sur le site de la BBC montrent un manifestant brisant les vitres du commissariat et des feux d’artifices éclatant au milieu de la foule.
La ministre de l’Intérieur, Priti Patel, a dénoncé sur Twitter des «scènes inacceptables à Bristol». «La violence et le désordre (commis) par une minorité ne seront jamais tolérés. Nos policiers se mettent en danger pour nous protéger tous», a-t-elle écrit.
Le député travailliste de Bristol Nord Ouest, Darren Jones, a jugé les attaques envers la police «totalement inacceptables». «On ne fait pas campagne pour le droit de manifester pacifiquement en mettant le feu à des fourgons de police ou en taguant des bâtiments», a tweeté le parlementaire.
par: Arab Observer