Les protestations s’intensifient en France contre l’inflation et la hausse des prix
En France, des milliers de personnes participaient dimanche à Paris à la «marche contre la vie chère et l’inaction climatique», organisée par la Nupes. Les organisateurs ont annoncé 140.000 personnes, quand la police parle de 30.000 manifestants.
Les manifestants réclament des salaires plus élevés et une lutte contre la hausse des prix, en plus d’imposer davantage d’impôts aux riches et aux entreprises qui font de gros profits, et de prendre des mesures sérieuses face au changement climatique.
Les conséquences de la grève, entamée depuis bientôt trois semaines, restent importantes pour de nombreux secteurs d’activité affectés par la pénurie de carburants.
Près d’une station-service sur trois (27,3%) manquait d’au moins un produit samedi, selon un chiffre communiqué sur BFMTV par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Dans la région parisienne, la situation était plus tendue avec 39,9% de stations-service en difficulté.
Une centaine de bus ont été affrétés de toute la France pour cette marche soutenue par des associations et certaines fédérations syndicales. Le poing levé, Jean-Luc Mélenchon, cravate rouge et cocarde tricolore au revers de la veste, a pris place aux côtés de la Prix Nobel de Littérature Annie Ernaux dans le carré de tête de la manifestation, qui a démarré avec un peu de retard à 14h30.
On retrouvait au milieu des drapeaux nombre de députés LFI comme Manuel Bompard, Alexis Corbière, Clémentine Autain, le numéro un du PS Olivier Faure, les écologistes Sandrine Rousseau et Eric Piolle, et encore Philippe Poutou (NPA).
« Il y a quelque chose qui se réveille et c’est très bon signe », s’est réjouie la députée LFI Clémence Guetté. « Canicule sociale, le peuple a soif de justice », pouvait-on lire sur une pancarte brandie près de la place de la Nation.
« On a vraiment besoin d’avoir un grand rapport de force populaire face à la politique de maltraitance sociale et écologique de ce gouvernement », a lancé dans la matinée la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot.
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a lui fustigé « une marche des partisans du blocage du pays ». La marche survient en pleine grève dans les raffineries de TotalEnergies, qui entraîne des pénuries de carburant.
Et après la mobilisation du 29 septembre, une autre journée interprofessionnelle a été lancée pour mardi par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse selon 20 minutes .
par: Arab Observer