les renseignements turcs transférent plus de 2500 membres de l’EI en Libye
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a confirmé que les renseignements turcs avaient transféré plus de 2500 membres de l’Etat islamique (EI), de nationalité tunisienne, en Libye, sur ordre du gouvernement du président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan.
L’Observatoire a déclaré, aujourd’hui, vendredi, que les services de renseignements turcs ont transféré des centaines de militants d’organisations terroristes, dont la plupart sont de nationalité tunisienne, des terres syriennes vers la Libye ces derniers mois.
L’observatoire a révélé la semaine dernière que « les Turcs ont commencé à transférer un nouveau groupe de terroristes, des non-Syriens, qui sont présents dans les zones d’occupation turques en Syrie vers la Libye, comme les régions du Bouclier de l’Euphrate ».
Parmi eux se trouvaient des nationalités de pays d’Afrique du Nord, selon le directeur de l’Observatoire Rami Abdel Rahman.
L’observatoire a indiqué que ces personnes participeraient aux combats aux côtés des milices du gouvernement Al-Sarraj contre l’armée nationale libyenne, et a déclaré que l’envoi de terroristes en Turquie « est devenu une approche générale d’Ankara ».
Parallèlement à cela, le flux de mercenaires syriens vers la Libye s’est poursuivi, mais en plus petit nombre qu’auparavant, selon l’observatoire, qui a déclaré que le nombre total de mercenaires syriens dans les pays arabes africains atteignait 16 000, dont environ 5 000 sont retournés en Syrie.
Selon l’observatoire, les mercenaires de retour en Syrie encouragent les familles pauvres à envoyer leurs enfants, en particulier les adolescents , se battre dans les rangs de mercenaires en Libye.
Le bilan de morts des milices fidèles à la Turquie à la suite des opérations militaires en Libye a atteint 470, dont 33 enfants de moins de 18 ans.
Il a également souligné que parmi les mercenaires, 340 enfants avaient été recrutés par des milices fidèles au régime turc, que ce soit à Afrin ou dans les camps de déplacés, sous la tentation financière de groupes pro-Ankara tels que « Sultan Murad » et « Suleiman chah ».
par: Arab Observer
