Les républicains se préparent à une confrontation avec Biden
Les républicains prennent mardi le contrôle de la Chambre américaine des représentants, prêts à en découdre avec le président Joe Biden, mais ils doivent d’abord surmonter des dissensions dans leurs rangs autour de l’élection de leur chef.
La 118e législature s’est ouverte ce mardi aux États-Unis, marquant la prise de contrôle officielle des républicains à la Chambre des représentants . Les élus prêteront serment pour deux ans, actant la division du Parlement américain pour le reste du mandat de Joe Biden .
Lors des élections de mi-mandat , les républicains ont remporté 222 sièges, soit seulement quatre sièges de plus que la majorité (218 sièges), faisant basculer la Chambre des représentants à droite. Une courte avance, loin de la « vague rouge » espérée avant le scrutin par le Grand Old Party (GOP), mais qui permet néanmoins lui permet de réduire la marge de manœuvre de Biden.
Pour la première fois depuis son investiture, Joe Biden devra composer avec un Parlement divisé : son parti démocrate a conservé le contrôle du Sénat, mais l’opposition républicaine a décroché une très mince majorité à la Chambre des représentants.
Les républicains, forts de leur nouveau contre-pouvoir, ont promis d’ouvrir une kyrielle d’enquêtes sur Joe Biden, centrées par exemple sur sa gestion de la pandémie ou le retrait américain d’Afghanistan.
Depuis son investiture en 2021, le président démocrate contrôlait les deux chambres. Désormais, les démocrates ne disposent plus que de la majorité au Sénat. Face à ce congrès divisé, Joe Biden ne peut plus espérer faire passer des lois majeures comme celles protégeant le droit à l’avortement à l’échelle fédérale ou encore celle prévoyant une interdiction des fusils d’assaut .
Pendant sa campagne, le 46e président des États-Unis avait également promis une réforme de la politique migratoire. Avec les républicains aux commandes, un tel projet apparaît désormais comme impossible. Ces derniers avaient notamment fait de ce sujet un de leurs arguments de campagne pour les Midterms .
par: Arab Observer