L’Etat islamique annonce le successeur d’Al-Baghdadi
L’organisation Etat Islamique a confirmé, jeudi 31 octobre, la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, tué dimanche dans un raid américain en Syrie. Le porte-parole du groupe a par ailleurs annoncé la nomination de son successeur.
L’organisation Etat islamique a confirmé, jeudi 31 octobre, la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, tué dans un raid américain dans le nord-ouest de la Syrie, dans la nuit du 26 au 27 octobre. Le porte-parole du groupe a par ailleurs annoncé la nomination de son successeur, Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi.
« Ô musulmans, Ô moujahidines, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr al-Baghdadi », a indiqué l’organisation terroriste dans un message audio posté sur l’application Telegram.
Cette annonce intervient quatre jours après celle faite par Donald Trump depuis la Maison Blanche. Le président américain avait alors précisé que Baghdadi s’était réfugié dans un tunnel lors de l’assaut des forces spéciales américaines et s’était fait exploser.
« Il a déclenché sa veste (d’explosifs), se tuant ainsi que trois de ses enfants », avait détaillé le président américain. « Il est mort comme un chien, il est mort comme un lâche, aujourd’hui le monde est plus sûr », avait-il encore déclaré.
Considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie, Abou Bakr al-Baghdadi, l’homme le plus recherché du monde, avait été plusieurs fois annoncé mort ces dernières années.
Son successeur aura à diriger les cellules clandestines du groupe terroriste, qui n’ont jamais cessé leurs activités, selon les experts, depuis la chute du « califat » en mars dernier.
Le chef du commandement central américain (Centcom), Kenneth McKenzie, a plus tard annoncé aux journalistes qu’al-Baghdadi s’était fait exploser avec ses deux enfants de moins de 12 ans.
Le 29 octobre, Donald Trump a annoncé sur Twitter que l’homme qui aurait dû succéder à al-Baghdadi à la tête de Daech avait été tué par des soldats américains. Selon les médias, Abou al-Hassan al-Muhajir aurait ainsi trouvé la mort à Jarablous, dans le nord de la Syrie, le 27 octobre, soit quelques heures après l’élimination d’al-Baghdadi.