Colère face aux tentatives d’imposer la tutelle turque à la Libye
L’annonce par le président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, que son pays était prêt à coopérer avec l’Azerbaïdjan dans le domaine des industries pétrochimiques en Libye, et son comportement en tant que gardien des capacités économiques du peuple libyen, ont déclenché un état d’une grande colère dans les milieux politiques, des droits et populaires en Libye.
Faraj Yassin, ancien chef du conseil local de Tobrouk, a déclaré dans des déclarations aux médias, que l’état de colère populaire dans les régions de Cyrénaïque, Fezzan et Tobrouk a atteint son maximum après les abus continus d’Ankara à l’intérieur de la Libye et et son traitement comme si l’État était sa colonie.
Il a révélé que les blocs politiques en Libye sont en train d’unir les rangs et de s’adresser aux Nations Unies et à la communauté internationale, dans le contexte des déclarations grossières du président turc, qui sapent la souveraineté libyenne, et la Chambre des représentants libyenne sera invitée à déplacer dans la même direction.
Yassin a souligné que le but de s’adresser officiellement aux Nations Unies est de mettre un terme aux abus des Turcs, qui sont considérés comme membres de l’OTAN, d’autant plus qu’il semblait à tout le monde que le chaos fait par la Turquie fait en Libye vise à imposer les milices extrémistes et la fraternité sur la scène politique libyenne, ce qui ne sera pas permis par le peuple libyen.
Pour sa part, le Dr Abdel Moneim Al-Hur, chef de l’Organisation arabe des droits de l’homme en Libye, a déclaré que les objectifs économiques turcs en Libye ont été exposés et connus depuis le premier jour de son intervention militaire, d’autant plus qu’elle cherche à s’imposer au plan de reconstruction du pays pour renouveler sa présence et réaliser des gains économiques ou politiques, dès les premiers instants, elle a cherché à étendre son contrôle sur le pétrole libyen dans les régions offshore ou onshore de la Libye.
Le chef de l’Organisation arabe des droits de l’homme en Libye a également évoqué une autre question juridique, à savoir que tous les organes de transition, y compris le parlement internationalement reconnu, n’ont pas le droit de conclure de nouveaux traités ou accords qui ne sont pas nécessaires pour la période de transition, ce qui signifie que leur mise en œuvre s’étend au-delà de cette étape.
par: Arab Observer