Libye: La Fraternité attaque la ministre des Affaires étrangères Najla Al-Manqoush
Le bras politique de l’organisation des Frères musulmans en Libye, le Parti de la justice et de la construction, a lancé une attaque violente contre la ministre des Affaires étrangères du gouvernement d’unité nationale, Najla Al-Manqoush, après son appel à l’annulation de l’accord signé avec la Turquie et le retrait de ses forces de Libye.
Al-Manqoush avait confirmé, lors d’une session avec la commission des affaires étrangères du Parlement italien, au palais Monte Cittorio à Rome, que le gouvernement d’unité nationale dirigé par le Premier ministre Abdul Hamid Dbeiba a entamé un dialogue avec la Turquie, et a remarqué la volonté d’Ankara d’entamer des discussions et des négociations.
Al-Manqoush a souligné que la Libye est ferme en même temps dans ses intentions et demande à tous les pays de coopérer afin de retirer les forces étrangères des terres libyennes, soulignant que la question est une priorité pour la Libye, car notre sécurité dépend de le retrait des forces étrangères selon ce qui a été cité par l’agence italienne «Aki».
Suite aux déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Najla Al-Manqoush, en marge de sa visite en Italie, dans lesquelles elle a appelé au départ des forces étrangères du pays, les dirigeants de la Fraternité en Libye et ses forces appelées «volcan de la colère» se sont mobilisés pour répondre à cet appel et défendre la présence turque.
Le « Parti de la justice et de la construction » de la Fraternité a confirmé que l’appel du ministre des Affaires étrangères Najla Al-Manqoush au retrait des forces turques de Libye est «surprenant», affirmant que «ces forces présentes sur le territoire turc sont venues en faveur de la stabilité et sur la base d’un accord officiel avec l’État libyen, ce ne sont pas des mercenaires.
Le parti a poursuivi sa défense désespérée de la poursuite de la présence turque sur le territoire turc, considérant que ce n’est pas de la compétence du gouvernement d’unité nationale d’annuler les accords internationaux antérieurs.
À leur tour, les soi-disant forces du «volcan de la colère» ont attaqué la ministre des Affaires étrangères Najla Al-Manqoush et souligné la légitimité de la présence turque en Libye et de l’accord que la Turquie a signé avec le précédent gouvernement.
Cet accord a ouvert la porte aux forces turques pour intervenir en Libye et la noyer avec des mercenaires, des armes et des forces étrangeres, en plus de contrôler ses bases militaires et de conclure des accords pour y entraîner des milices armées.
La position de la Fraternité en Libye contredit l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties au conflit dans la ville suisse de Genève en octobre de l’année dernière, qui stipule la nécessité de quitter toutes les forces étrangères et les mercenaires des terres libyennes. Cette position contredit également les efforts internationaux visant à résoudre le dilemme des mercenaires étrangers en Libye.
par: Arab Observer