Liz Truss démissionne de son poste de Première ministre britannique
Largement fragilisée depuis plusieurs semaines, Liz Truss a annoncé ce jeudi qu’elle démissionnait de son poste de Première ministre britannique.
Sa démission n’est pas vraiment une surprise, tant la Première ministre britannique était engluée dans les difficultés depuis le déploiement du « mini-budget » par son gouvernement, qui a fait s’écraser les marchés en quelque jours. Avant elle, deux autres membres de l’exécutif britannique avaient démissionné : le chancelier de l’Échiquier Kwasi Kwarteng la semaine dernière et la ministre de l’Intérieur Suella Braverman ce mercredi.
Entrée en poste il y a 45 jours après sa victoire face à Rishi Sunak lors de l’élection déterminant qui allait prendre la tête du Parti conservateur et du pays, suite au départ de Boris Johnson, Liz Truss jette déjà l’éponge. Elle devient la Première ministre à avoir occupé son poste le moins longtemps dans l’histoire du Royaume-Uni.
Indiquant être entrée en fonction « à un moment de grande instabilité économique et internationale » en vue de redresser une Grande-Bretagne « freinée pendant trop longtemps par une faible croissance économique », elle a déclaré qu’elle n’était pas en mesure de « remplir le mandat » pour lequel elle avait été élue.
On notera que ce mercredi encore, Liz Truss avait pourtant assuré qu’une démission ne faisait pas partie de ses plans. « Je suis une combattante, pas quelqu’un qui abandonne », avait-elle martelé devant les députés. Elle avait toutefois présenté ses excuses pour avoir « fait des erreurs ».
Liz Truss a précisé qu’elle resterait en fonction jusqu’à ce qu’on lui trouve un successeur. Une nouvelle élection au sein du Parti conservateur aura lieu la semaine prochaine, a-t-elle fait savoir.
« Cela garantira que nous restons sur la voie de la réalisation de nos plans fiscaux et du maintien de la stabilité économique et de la sécurité nationale de notre pays », a-t-elle déclaré.
Parmi les noms cités pour la remplacer, on retrouve Rishi Sunak, l’actuel ministre de la Défense Ben Wallace, mais aussi les deux anciens Premiers ministres Theresa May et… Boris Johnson.
par: Arab Observer