L’occupation israélienne poursuit son agression contre Tulkarem
L’occupation israélienne poursuit son agression sur la ville de Tulkarem, et son camp de réfugiés, pour le deuxième jour consécutif, laissant des arrestations, et destruction massive aux infrastructures.
Selon une source, les forces israéliennes ont renforcé les mesures militaires dans la ville, imposant un siège fermé et causant des destructions aux infrastructures.
Les forces d’occupation ont forcé des dizaines de familles du camp à quitter leurs maisons, sous la menace de l’arme, à partir des deux tours de l’aéroport et de la place Hanoun, et à ne pas y retourner pendant une semaine, alors qu’elles s’emparent d’un certain nombre de bâtiments de grande hauteur et les transforment en casernes militaires, et en lieux pour leurs tireurs d’élite à l’intérieur du camp et dans ses environs.
Les bulldozers de l’occupation israélienne ont détruit l’infrastructure dans plusieurs quartiers du camp, en particulier la boutique, l’agence, les écoles, les réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, d’Internet, les maisons et les magasins, et ont incendié une maison de la famille Shaheen dans le quartier de l’agence.
Les bulldozers de l’occupation ont complètement détruit les escaliers et l’entrée du complexe judiciaire de la place Alaimi, à l’ouest de Tulkarem, et ont endommagé un certain nombre de véhicules de citoyens.
De plus, ces forces ont également dévasté les infrastructures dans les rues de la ville, et se sont concentrées sur la rue Naplouse à l’intersection de l’école Zenobia, le quartier de la place Gamal Abdel Nasser, la rue du district dans le quartier est, la rue menant à l’hôpital du martyr Thabet Thabet du gouvernement et la rue Khaduri dans le quartier ouest.
Un tireur d’élite de l’occupation, stationné dans un immeuble résidentiel du quartier ouest de la ville, a tiré sur le transformateur électrique de la région, ce qui a entraîné une panne d’électricité dans de larges parties de la ville et de son camp.
Les forces d’occupation continuent de bloquer les hôpitaux du martyr Thabet et Al-Israa, de gêner les ambulances et les équipes médicales, tandis qu’elles s’emparent d’un certain nombre de maisons de citoyens et les transforment en casernes militaires dans le quartier ouest de la ville, alors qu’elles tirent des coups de feu intenses et aléatoires, avec le déploiement de troupes d’infanterie autour du cimetière ouest et de la rue de la promenade dans la région.
