London: une attaque au couteau et Le suspect a été abattu
Plusieurs personnes ont été « poignardées », vendredi, dans une attaque au couteau, considérée comme « terroriste » par la police, sur le London Bridge, dans le centre de la capitale britannique. Le suspect a été abattu.
La police a qualifié, vendredi 29 novembre, l’attaque au couteau sur le London Bridge au cœur de la capitale londonnienne de « terroriste ». « Le suspect a été abattu sur place », a-t-elle indiqué, précisant que plusieurs personnes « ont été poignardées ».
Ces agressions au couteau ont fait deux morts en plus de leur auteur, rapporté la BBC. Nous allons rester unis et déterminés face au terrorisme. Ceux qui cherchent à nous attaquer et à nous diviser ne réussiront jamais », a affirmé le maire de la capitale, Sadiq Khan appelant les Londoniens à la « vigilance ».
Le porte-parole des services antiterroristes britanniques, Neil Basu, a indiqué dans une conférence de presse que le suspect portait une ceinture d’explosifs factice. La police a évacué les bâtiments proches de la scène de l’incident, située sur la rive nord de la Tamise.
Les services ambulanciers de Londres ont indiqué sur Twitter avoir envoyé « des équipes » sur place. Des photos et des vidéos diffusées sur le même réseau montrent des bus à l’arrêt sur le pont, ainsi que plusieurs voitures de police et un poids lourd blanc en travers de la voie.
Sur Twitter, le Premier ministre Boris Johnson a déploré « un événement effroyable », adressant « toutes ses pensées aux victimes et à leurs familles ». Il a salué « l’immense courage » des services de secours et du public.
« Les États-Unis condamnent avec force toutes les violences horribles contre des innocents et nous assurons de notre soutien sans réserve notre allié, le Royaume-Uni », a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche.
En juin 2017 déjà, une camionnette avait foncé sur la foule sur le London Bridge, qui traverse la Tamise, avant que ses trois occupants ne poignardent des passants dans le Borough Market. Bilan : huit morts et une cinquantaine de blessés. C’était l’un des attentats revendiqués par le groupe jihadiste État islamique (EI) qui avaient frappé le Royaume-Uni cette année-là.
En mars 2017, un homme avait foncé dans la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement, faisant en tout cinq morts.
Début novembre, le niveau d’alerte terroriste au Royaume-Uni a été abaissé, passant de « grave » à « substantiel », le risque d’un attentat étant désormais considéré comme « probable », et non « hautement probable », avait annoncé la ministre de l’Intérieur Priti Patel.