L’ONU arrête les mouvements d’aide humanitaire dans la bande de Gaza

L’ONU a déclaré ce lundi 26 août avoir été obligée d’interrompre ses mouvements d’aide humanitaire dans la bande de Gaza en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire, ajoutant que certains services sur le terrain étaient maintenus.

En raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien dans le centre de la bande de Gaza, l’ONU a été obligée d’interrompre ses mouvements d’aide humanitaire. Seul le personnel de l’agence pour les réfugiés palestiniens sur le terrain peut continuer de travailler dans la mesure de ses possibilités.

Le personnel de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) implanté parmi la population locale peut continuer à travailler dans la mesure de ses possibilités avec ce qu’il a sur place, a dit Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies. Mais cette aide représente une demi-goutte d’eau dans l’océan.

Dans un premier temps, un haut responsable onusien avait évoqué un arrêt total des opérations de l’ONU à Gaza, provoqué par un nouvel ordre d’évacuation israélien ayant visé dimanche Deir al-Balah, où l’ONU a déplacé la plupart de ses opérations après l’ordre d’évacuation de Rafah il y a quelques mois. Ce n’est pas une décision d’arrêter les opérations, mais de façon pratique, nous ne pouvons plus fonctionner, avait-il dit.

Selon les Nations unies, la zone touchée par l’évacuation inclut notamment quatre entrepôts et 15 bâtiments accueillant du personnel de l’ONU et d’autres organisations humanitaires.

Ce à quoi le haut responsable onusien faisait référence est le mouvement des responsables et du personnel humanitaire de l’ONU, leur capacité à se rendre aux endroits nécessaires, a précisé Stéphane Dujarric.

Les opérations humanitaires sont incroyablement sous pression, a commenté de son côté lors d’un point presse par vidéo Sam Rose, responsable de l’Unrwa à Gaza. Nos services de santé continuent dans huit ou neuf centres de soins médicaux dans et autour d’écoles transformées en abri, a-t-il dit.

Ces services continuent mais en effet l’espace et la capacité pour l’ONU, pour le système humanitaire, de fonctionner, sont de plus en plus difficiles, de plus en plus contraints.

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