L’UGTT laisse aux syndicalistes la liberté de participer ou non au référendum du 25 juille
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi a annoncé en marge de sa participation à la réunion du Comité administratif organisée ce matin à Hammamet que la Centrale syndicale a décidé de laisser aux syndicalistes la liberté de participer ou non au référendum du 25 juillet ainsi que la liberté de voter par oui ou par non.
C’est ce qui ressort d’une allocution prononcée par le secrétaire général de l’Ugtt, Noureddine Taboubi à l’issue de la réunion de la commission administrative de l’Ugtt dans la capitale Tunis.
Taboubi a indiqué que « compte tenu de la diversité qui caractérise l’Ugtt et la famille syndicale, la centrale syndicale a décidé de déléguer à chacun et à ceux qui partagent nos visées, la liberté de choisir et de participer au référendum ou pas ».
« Dans le projet de la nouvelle Constitution, il y a des aspects positifs, s’agissant du chapitre réservé aux droits et aux libertés, qui existait également dans la Constitution de 2014 », a-t-il dit.
Il a ajouté que la nouvelle Constitution comporte également des lacunes à l’instar de la concentration du pouvoir entre les mains d’une seule personne et de l’absence de toute mention du caractère civil de l’État ».
Selon le nouveau projet, composé de 142 articles, le régime de l’Etat tunisien est un régime républicain et le président de la République nomme le chef du gouvernement et ses membres, sur proposition de ce dernier.
De plus, le chef de l’État met fin au mandat du gouvernement ou de tout autre membre, directement ou sur proposition du chef du gouvernement, de même qu’il n’est pas imputable de ses actes effectués dans le cadre de l’accomplissement de ses missions ».
La Tunisie souffre, depuis le 25 juillet dernier, d’une crise politique aiguë, lorsque le président Saïed avait imposé des « mesures d’exception », en limogeant le Chef du gouvernement, en suspendant les activités du Parlement avant de le dissoudre le 30 mars 2022, et en légiférant par voie de décrets.
par: Arab Observer