Le président du Tigré a rejeté l’ultimatum lancé par Abiy Ahmed

Le président du Tigré a rejeté, l’ultimatum lancé la veille par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants de cette région dissidente de l’Éthiopie qui leur donnait 72 heures pour se rendre.

Alors que le pouvoir fédéral projette d' »encercler » Mekele, capitale du Tigré, le président de cette région dissidente de l’Éthiopie refuse de rendre les armes. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher sur cette situation explosive mardi.

Près de trois semaines après le début d’une opération militaire visant à rétablir son autorité sur cette région du nord de l’Éthiopie, le pouvoir fédéral projette d' »encercler » prochainement Mekele, capitale du Tigré et siège du gouvernement local issu du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qu’il veut remplacer par des « autorités légitimes ».

Il y a dix jours, Abiy Ahmed avait lancé un premier ultimatum aux combattants tigréens, les appelant à faire défection et à rejoindre l’armée fédérale. Quelques jours plus tard, il annonçait que l’intervention militaire au Tigré, lancée le 4 novembre, entrait dans sa « phase finale ».

Le TPLF a également annoncé, via son agence de presse officielle, Tigray Mass Media Agency, avoir tiré lundi des roquettes sur l’aéroport de Bahir Dar, capitale de la région voisine de l’Amhara. C’est la troisième fois que cet aéroport est visé par des attaques du TPLF, qui affirme qu’il est utilisé par les appareils éthiopiens bombardant le Tigré.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra mardi sa première réunion sur la guerre au Tigré, à la demande de l’Afrique du Sud, du Niger, de la Tunisie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques, cette réunion virtuelle se tiendra à huis clos.

par: Arab Observer

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