Le PDL informe l’UNESCO de la gravité des déviations dans l’éducation
Le Parti destourien libre (PDL) a adressé une lettre à de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) l’informant de « la gravité des déviations qui se produisent en Tunisie dans le domaine de l’éducation » et de « l’incapacité de l’État à faire face aux plans des courants extrémistes ».
Dans le contexte du sit-in de colère mené par le Parti Destourien Libre pour exhorter le gouvernement à prendre des mesures juridiques contre ce qu’il considère comme les dangers de la propagation de l’idéologie obscurantiste extrémiste menaçant de l’unité et la civilité du système éducatif tunisien, il a informé avoir porté plainte auprès de l’UNISCO, le dernier recours du PDL face à l’obscurantisme.
La correspondance, partagée ce jeudi 17 décembre 2020 par la présidente du parti Abir Moussi, comprend une demande pour prendre les mesures nécessaires au niveau de la communauté internationale afin de protéger le modèle éducatif, culturel et scientifique tunisien, « qui s’est longtemps distingué par sa conformité aux valeurs universelles et aux principes de modération, d’ouverture et de paix ».
Et au vu de l’échec des institutions étatiques à agir pour mettre fin à l’empiètement des associations obscurantistes en Tunisie, pour arrêter leur ingérence dans la question éducative, et pour refuser de rompre les accords en violation complète de la législation nationale, des traités internationaux et des obligations internationales de la Tunisie, il annonce préférer s’adresser à cet organisme international qu’est l’UNESCO.
L’État reste incapable, toujours selon le communiqué, à faire face au dispositif des courants radicaux visant à créer un système éducatif parallèle au système civil officiel, à pousser les jeunes dans les dédales du réactionnisme, à porter les générations futures vers l’opposition au système républicain et aux principes de l’État moderne ainsi qu’à répandre la division et la divergence entre les composantes de la société.
par: Arab Observer