La Tunisie annule des accords avec l’Union internationale des Ulémas musulmans, dirigé par Al-Qaradawi
Le ministre des Affaires religieuses Ibrahim Chaïbi a annulé des accords de coopération, portant sur la formation et l’entrainement des cadres religieux ainsi l’organisation de conférences conjointe, avec le Centre Islam et Démocratie et la section tunisienne de l’Union internationale des Ulémas musulmans, dirigé par Youssef Al-Qaradawi , en raison de l’implication dans le lavage de cerveau des jeunes et de leur envoi dans des foyers de tension et de terrorisme, et en frappant l’éducation tunisienne en créant un système parallèle aux programmes éducatifs et éducatifs de l’État.
Selon une source responsable au ministère des Affaires religieuses contactée par l’agence TAP, l’annulation des accords est motivée par la non-conformité des programmes proposés avec les besoins des cadres religieux et la capacité des institutions de l’Etat et d’autres établissements indépendants de fournir la formation requise.
” Le ministère des Affaires religieuses doit être mis au-dessus de tout soupçon, d’autant plus que les dirigeants de ces centres ont des appartenances politiques claires et occupent des postes de responsabilité dans des partis “, a-t-il souligné, ajoutant que ” ceci s’oppose aux objectifs de neutralité du département, sur lesquels insiste le ministre Ibrahim Chaïbi “.
Dans une vidéo live partagée aujourd’hui sur sa page officielle, la présidente du PDL, Abir Moussi, a adressé un message au président de la République, Kais Saied et au ministre des Affaires Religieuses, Ibrahim Chaibi, quant à la situation “suspecte” de l’Union des savants musulmans.
Moussi a appelé à fermer immédiatement le siège de l’association à Tunis et à Sfax, revendiquant dans le même cadre l’ouverture d’une enquête.
La présidente du PDL a révélé que deux associations exercent leurs activités dans le même siège, précisant que les dirigeants de l’Union des savants musulmans tentent depuis longtemps d’opérer en changeant systématiquement d’appellation et ce, pour promouvoir leurs objectifs tels que le blanchiment d’argent et la promotion des idées extrémistes.
Moussi a menacé d’organiser, de nouveau, un sit-in devant le siège de l’association si les autorités ne prennent pas les décisions nécessaires.
Le ministère des Affaires religieuses avait conclu des accords avec la section tunisienne de l’Union internationale des Ulémas musulmans en 2012, et avec le Contre Islam et Démocratie en 2014 ; et ce afin de former et entraîner les Imams, les prédicateurs et les guides à travers l’organisation de cours de formation, de conférences, de séminaires, d’ateliers de travail et de congrès nationaux et internationaux.
par: Arab Observer