L’UNRWA met en garde contre le risque de cesser ses opérations à Gaza
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (l’UNRWA) a averti, qu’il pourrait cesser ses opérations dans la bande de Gaza, si le carburant n’est pas disponible, ce qui « pourrait causer la mort des personnes ».
La porte-parole de l’UNRWA, Tamara Alrifai, a expliqué que « le carburant qui s’épuise est la plus haute priorité », dans des déclarations à la BBC.
« Sans carburant, nous ne serons pas en mesure d’utiliser des camions, nous ne serons pas en mesure de générer de l’électricité qui est nécessaire pour les stations de désalinisation des eaux et pour les machines d’assistance médicale dans les hôpitaux ».
Elle a noté que la nourriture et l’eau étaient épuisées dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité d’acheminer l’aide humanitaire de toute urgence.
En réponse aux allégations selon lesquelles le Hamas utiliserait du carburant qui entrerait à Gaza, Alrifai a déclaré : « Les Nations unies et les organisations humanitaires internationales garantiront que le carburant et toute l’aide humanitaire, la nourriture, la fourniture médicale et toutes les autres aides humanitaires seront utilisées pour aider les civils à Gaza et plus particulièrement ceux qui ont été déplacés ».
Pour la dix-huitième journée consécutive, l’armée israélienne continue de bombarder Gaza par d’intenses frappes aériennes qui ont rasé des quartiers entiers, alors que les factions palestiniennes continuent de riposter par des tirs des roquettes depuis Gaza contre les villes israéliennes.
L’armée israélienne a tué 5 791 Palestiniens à Gaza, dont 2 360 enfants, 1 292 femmes et 295 personnes âgées, et blessé 16 297 personnes, en plus de 1 550 personnes qui n’ont pas encore été retrouvées sous les décombres.
Pour sa part, le mouvement Hamas a tué plus de 1 400 Israéliens et en a blessé 5 132, selon le ministère israélien de la Santé. Il a également capturé plus de 200 Israéliens, parmi lesquels des militaires de haut rang, et souhaiterait les échanger contre plus de 6 000 Prisonniers palestiniens, incluant des femmes et des enfants, détenus dans les prisons israéliennes.
