Macron propose un nouvel ordre de sécurité et de stabilité

Le président français Emmanuel Macron a présenté au Parlement européen ses projets pour la présidence tournante de l’Union européenne, il s’est présenté, en fervent partisan de la cause européenne, qu’il promeut depuis le début de son quinquennat en 2017.

Emmanuel Macron a ainsi présenté au Parlement européen, à Strasbourg, ses projets pour la présidence tournante de l’Union européenne, évoquant une réforme de la Charte des droits fondamentaux, une nouvelle alliance entre l’UE et l’Afrique, l’avenir des Balkans ou encore la relation avec la Russie ou le Royaume-Uni.

« Ces prochaines semaines doivent nous conduire à faire aboutir une proposition européenne bâtissant un nouvel ordre de sécurité et de stabilité. Nous devons le construire entre Européens, puis le partager avec nos alliés dans le cadre de l’Otan, puis ensuite le proposer à la négociation à la Russie », a déclaré Emmanuel Macron au Parlement européen à Strasbourg.

« La sécurité de notre continent nécessite un réarmement stratégique de notre Europe comme puissance de paix et d’équilibre, en particulier dans le dialogue avec la Russie », a poursuivi le chef de l’Etat, qui présentait aux eurodéputés les priorités de la France pour les six mois de sa présidence du Conseil de l’Union européenne.

Le dialogue avec la Russie, « je le défends depuis plusieurs années, il n’est pas une option », a-t-il martelé, en pleine tensions entre la Russie et l’Occident.

Le président français souhaite également proposer une nouvelle alliance aux pays africains en matière d’investissements, de santé ou de sécurité, confirmant que la France allait organiser en février un sommet visant à refonder ce partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Emmanuel Macron a aussi affirmé que l’UE avait vocation à repenser ses relations avec les pays des Balkans occidentaux, qu’elle devait leur redonner des perspectives sincères d’adhésion. « L’Europe ne peut pas se détourner plus longtemps des Balkans occidentaux », a-t-il déclaré, en ajoutant que l’UE avait « aujourd’hui vocation à (…) savoir repenser notre relation avec (ces) pays (…) et leur donner de manière plus claire, lisible, volontariste, des perspectives sincères d’adhésion ».

par: Arab Observer



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