Macron exige l’accord de Bazoum pour retirer les forces françaises du Niger

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, dimanche, que le redéploiement des forces françaises au Niger ne se fera qu’à la demande du président Mohamed Bazoum et en coordination avec lui.

Macron a ajouté qu’il « ne répondra pas directement aux accusations du Conseil militaire au Niger », selon ce qu’a rapporté l’agence de presse américaine l’Associated Press (AP).

 »Si nous redéployons nos forces, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui, aujourd’hui, prennent en otage un président », a-t-il assuré.

Macron a également affirmé que son pays soutient « pleinement » la position de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest « CEDEAO », qui envisage l’option militaire en cas d’échec du dialogue.

C’est ce qui ressort de ses déclarations en réponse aux accusations du régime militaire nigérien à l’endroit de la France de préparer une intervention militaire dans le pays, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 à New Delhi.

Samedi soir, le porte-parole du Conseil militaire nigérien, le major Amadou Abdramane a déclaré dans un communiqué relayé par la télévision d’État que la France envisage de coopérer dans le cadre d’une intervention militaire avec la CEDEAO au Niger.

« La France continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans le cadre de préparatifs d’une agression contre le Niger », a souligné le porte-parole.

Le Niger a été plongé dans la tourmente le 26 juillet, lorsque le général Abdourrahamane Tiani, ancien commandant de la garde présidentielle, a pris le pouvoir et évincé le président Mohamed Bazoum.

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